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Eternal Majesty › Black metal excommunication

cd • 6 titres • 30:33 min

  • 1L'appel de Neptune / Éternelle majesté09:01
  • 2Excommunication06:47
  • 3Les damnés04:14
  • 4L'aube sanglante03:03
  • 5Aux portes du temple noir04:48
  • 6L'appel de Neptune (Part. II)02:22

informations

line up

Navint Alfius (chant), Martyr (guitares), Sagoth (basse), Thorgon (batterie), Crucifier (claviers)

chronique

  • heavy black metal mélodique

Voilà un retour qu'on n'attendait plus vraiment ! Eternal Majesty, groupe de black metal emblématique de l'underground parisien, fait son retour près de 15 ans après son deuxième album, "Wounds of hatred and slavery". Entre temps, il n'y eut que des rééditions de morceaux déjà sortis précédemment, mais à part cela, pas grand chose de nouveau à se mettre sous la dent. La moitié du groupe s'est attelé à des projets annexes, comme End Of Mankind ou Black Spirals, mais du côté d'Eternal Majesty, rien, le néant. Et pourtant, les quatre frères ont décidé de remettre le couvert en cette année 2020 avec un nouvel album intitulé "Black metal excommunication". Déjà, son format est assez original. L'album est court, tout juste au-dessus de la demi-heure (qui marque souvent la différence entre un EP et un LP), incluant une intro, un intermède et une outro. Souvent, les albums courts sont brutaux et/ou bien speed. Or ici, ce n'est pas du tout le cas. Bien qu'on ait affaire à un disque de black metal, il reste bien souvent en mid-tempo avec un côté heavy/mélodique bien prononcé. On sent une bonne influence de Bathory période "Blood fire death" et "Hammerheart" ici, avec une musique qui prend son temps pour amener ses atmosphères épiques et noires. Ce n'est d'ailleurs pas étonnant selon moi de voir sur la pochette un t-shirt à effigie du groupe suédois. Eternal Majesty se fait moins brutal que par le passé, mais il garde intact son identité avec des arpèges de guitares intéressants et toujours cet aspect mélodique prononcé. Le groupe s'est aussi adjoint les services d'un cinquième membre, Crucifier, au milieu de cette fratrie, aux claviers, qui sont effectivement plus présents que par le passé. Bien que la musique du groupe soit clairement encrée dans les années 90, on évite quand même toute cette scène symphonique ou mielleuse. Eternal Majesty garde toujours une base bien crue et brute. La production fleure bon le son des années 90, naturel et authentique. Même les claviers sonnent vraiment à l'ancienne et pourtant, à aucun moment je ne trouve cela has-been ou cliché. Ils me rappellent un peu ce que faisait Golden Dawn à l'époque de son premier album "The art of dreaming". Les compositions sont bonnes, bien recherchées et travaillées avec des parties bien distinctes. Cet album va ravir les fans de la scène black metal des années 90, là où il y avait une véritable atmosphère avec un son à l'ancienne. Ce "Black metal excommunication" ne ressemble à aucun autre album de black metal, mélangeant les genres, sans être moderne, et toujours avec ce respect de l'atmosphère originelle du style. L'album reste tout de même un peu trop court, il fait plus office de mini-CD qu'album longue durée. J'espère que cela va amener le groupe à remonter sur scène et qu'il ne s'agira pas que d'un one shot. Eternal Majesty a toujours été à part dans la scène parisienne, même à l'époque, et je trouve que ce retour renforce encore ce constat. Les frères ont encore des choses à dire dans un style mélodique assez peu présent ces dernières années. Et ce n'est pas pour me déplaire !

note       Publiée le lundi 18 avril 2022

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Complètement passé à côté de ce groupe à l'époque, je découvre avec cet opus, et j'adhère à fond au bout de 5 minutes.

    Note donnée au disque :