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Archgoat › Worship the eternal darkness

cd • 10 titres • 41:36 min

  • 1Intro00:51
  • 2Heavens ablaze03:47
  • 3Black womb gnosis04:23
  • 4All christianity ends05:37
  • 5In extremis nazarene03:36
  • 6Rats pray God04:03
  • 7Empyrean armageddon05:03
  • 8Blessed in the light of Lucifer04:23
  • 9Worship the eternal darkness03:39
  • 10Burial of creation06:14

informations

Enregistré du 4 au 6 juin 2021

line up

Lord Angelslayer (chant, basse), Ritual Butcherer (guitare), Goat Aggressor (batterie)

Musiciens additionnels : VnΩM (claviers), Korpus Abortuum (chant, claviers), Werwolf (chant)

chronique

Imperturbablement, Archgoat continue son travail de sape et sort à intervalle régulier une nouvelle offrande de black metal bestial et haineux. Peu d'évolutions, le trio finlandais balance toujours la sauce à coup de blasts destructeurs et de chant d'outre tombe. Les compositions sont minimales, riffs plus ou moins interchangeables, rythmes le plus souvent dans le rouge, mais toujours avec cette dévotion au Malin et ce souffre qui suinte de partout. On a toujours une pochette de disque en noir, blanc et rouge, signée par Chris Moyen, tout aussi blasphématoire avec ce qu'il faut d'anges déchus torturées, ce coup-ci sur le bûcher, Satan se délectant de cette vision. Bref, ce "Worship the eternal darkness" n'apporte pas grand chose de neuf au moulin, mais force est de constater que le groupe sait y faire pour sortir des compos accrocheuses. C'est bête à dire, mais il n'y a pas véritablement d'évolution, on navigue en terrain connu, il n'y a pas de surprises, à part un petit "Rats pray God", plus roots et venomesque que les autres morceaux, et pourtant on se laisse happer par ce flot continu d'odes à Satan sans qu'on se fasse chier malgré les plans vus et revus des dizaines de fois. A nouveau, on se fait avoir ! Et à ce niveau, c'est une sacrée performance parce qu'après out ce temps et ces albums, il y aurait matière à être blasé. La production est plus massive qu'à leurs débuts, on sent qu'ils ont plus de moyens, même si la base reste la même. Je ressens quand même un peu moins cette atmosphère maléfique maintenant que sur leurs premiers méfaits. Ça reste quand même bien noir et démoniaque, hein... Satan serait très fier de ses rejetons sur cette galette ! Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! La très légère évolution au niveau du son s'est faite progressivement, mais c'est un fait, ce gros son plus clean est quand même moins prenant qu'il y a une dizaine d'années. Pour le reste, vous savez de toute manière de quoi ce disque sera fait si vous avez déjà écouté des albums de ce groupe. Archgoat est jusqu'au-boutiste, rien ne viendra entraver sa quête d'absolu dans sa dévotion envers l'obscurité éternelle. Ce nouvel album n'est qu'une étape, une supplémentaire, dans cette entreprise démoniaque. Alors que j'écris cette chronique, quatre mois après la sortie du disque, un nouvel EP 4-titres est sur le point de sortir. Vous êtes prévenus, rien n'arrêtera Archgoat, rien ni personne, et on sait déjà tous que dans 2 ou 3 ans, on aura droit à 45 nouvelles minutes de blasphèmes et autres atrocités musicales à la gloire du Malin.

note       Publiée le samedi 16 avril 2022

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