Qu'est-ce que c'est que ça ? Je me souviens avoir eu des horreurs dans les mains, enfin j'essaye d'oublier, mais c'était sans compter les monceaux de disques chinés de ci de là ; et comme de bien entendu, une fois sur deux il s'agit d'un groupe auvergnat, je sais pas pourquoi, mais on va dire qu'on a une scène... old school par chez nous. Enfin, auvergnat... ici présent, il s'agit ni plus ni moins que de trois étudiants québécois venus de l'université de Laval pour étudier la géronto... euh, le Droit dans notre belle université de province, mais qui est au milieu du pays donc c'est facile à trouver. Et ce qui marque le plus dans ce premier EP, c'est à quel point ces jeunes gens ont su tirer les ficelles afin d'avoir un featuring intéressant, à savoir l'incroyable tulku bluesman champion d'aïkido et acteur célébrissime Steven Seagal. Il apportera un petit je ne sais quoi dans cette avalanche de borborygmes qui rappelleront des souvenirs aux anciens, comme cette fois où Dédé a vomi devant l'Escapade, tu te souviens pas ? Ah. Que dire d'autre ? On entend bien les années d'entrainement militaire du bassiste, qui arrive donc à slapper avec force et vigueur. Le guitariste n'est pas en reste il maltraite ses cordes comme un massey ferguson entame la terre de nos ancêtres, à savoir dignement, prêt à se battre pour la liberté du sang de le sol et du maïs à venir, et passé aussi. Et sinon, en conclusion ? J'ai envie de dire, du coup, en vrai, à partir de là, et en fait, ben, alors, bon, c'est à dire que oui, c'est pas tous les jours facile d'écrire des chroniques, mais parfois, il faut bien se dire que si quelque chose de bon sort de ce plaisir semi-automatisé c'est qu'écrire sur un groupe de death canadien, c'est un peu comme si on faisait en sorte que la paix progressait dans le monde, et comme quoi que la grammaire et la syntaxe et la... rhétorique ? donc voilà.