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Charles Mingus › Tijuana moods

  • 1962 • Rca victor 74321749992 • 2 CD digipack

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Membre Note Date
darkmagus      mardi 26 mars 2013 - 17:26
The Gloth      mercredi 27 février 2013 - 12:16
NevrOp4th      jeudi 26 avril 2007 - 10:06
Botherhood      mardi 9 janvier 2007 - 23:10
Macbeth      vendredi 27 janvier 2006 - 19:27
COLDSTAR      mardi 2 août 2016 - 18:06
Progmonster      vendredi 13 septembre 2002 - 00:42

12 titres - 95:41 min

  • 1/ Dizzy Moods (5:53)
  • 2/ Ysabel's Table Dance (10:28)
  • 3/ Tijuana Gift Shop (3:49)
  • 4/ Los Mariachis [The Street Musicians] (10:22)
  • 5/ Flamingo (5:36)
  • 6/ A Colloquial Dream [Scenes in the City] (10:55)
  • 7/ Dizzy Moods [alternate take] (8:24)
  • 8/ Ysabel's Table Dance [alternate take] (13:03)
  • 9/ Tijuana Gift Shop [alternate take] (4:44)
  • 10/ Los Mariachis [The Street Musicians] [alternate take] (12:28)
  • 11/ Flamingo [alternate take] (6:45)
  • 12/ A Colloquial Dream [Scenes in the City] [alternate take] (3:14)

informations

RCA Victor Studio A, New York City, USA, 18 juillet et 6 août 1957

Cette réédition publié en 2000 comprend deux disques : le premier restaurant la version d'origine, et le second proposant six prises alternatives.

line up

Shafi Hadi (saxophone alto), Jimmy Knepper (trombone), Charles Mingus (contrebasse), Dannie Richmond (batterie), Clarence Shaw (trompette), Bill Triglia (piano), Ysabel Morel (castagnettes), Lonnie Elder (narration)

chronique

  • post bop > hard bop

Enregistré pour RCA dès 1957 mais dont il faudra attendre 1962 pour en voir apparaître la première publication, "Tijuana Moods" est, selon les propres dires de Mingus lui-même, ce qu'il fît de mieux. Une fois de plus, c'est sur disque que la frontière qui sépare sa vie de sa musique se dissipe et laisse libre cours à l'imagination du contrebassiste pour faire bon usage de l'ensemble soumis à ses quatre volontés pour dépeindre, à sa façon, les souvenirs d'un voyage tumultueux du côté de la frontière mexicaine, en compagnie du batteur Danny Richmond, où il trouva chaleur et réconfort dans les bras de jeunes demoiselles aux moeurs volages. On évolue dans le cadre des Workshops et on retrouve donc la même ingéniosité dans l'écriture, les mêmes effets de surprises, le même faible pour toutes ces résonances qui propulsèrent "Pithecanthropus Erectus" vers les sommets que l'on sait. "A Colloquial Dream", le titre inédit de cette réédition spéciale, renoue, quant à lui, avec le système narratif de "The Clown". Tout est plus clair à présent : Mingus avait déjà réalisé une synthèse de ses oeuvres précédentes, et cette synthèse est "Tijuana Moods". Mais au final, peu de choses évoquent l'Amérique Centrale : les castagnettes en ouverture de "Ysabel's Table Dance", et le chorus de trompette sur "Los Mariachis", qui, par moments, prend l'allure de thèmes à la Morricone, à mi-chemin entre western et film de gangster, où la brume épaisse qui sépare le Bon du Truand, ou le cigare d'Al Capone, se métamorphosent en groupe de jazz légèrement émêché. Bien qu'on retrouve toutes ces qualités inhérentes à l'univers du Mingus, j'avoue ne jamais ressortir de cette écoute avec autant de satisfaction et d'enthousiasme que ses autres oeuvres chroniqués dans ces mêmes colonnes.

note       Publiée le vendredi 13 septembre 2002

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    commentaires

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    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Ah putain, je découvre le jazz, là, et ça, ça me parle, nom de dla!

    NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

    Un homme en colère à l'époque et cela se l'entend. ma préféré : Ysabel's Table Dance.

    Note donnée au disque :       
    Botherhood Envoyez un message privé àBotherhood
    Mingus le considérait comme son meilleur disque, et je comprend sa position. Chaleur du voyage, des allures de musique de film, Mingus et ses musiciens (dont l'excellent Shafi Haddi) nous plongent dans une ambiance, à travers des rues sales où règne la misère, mais y trouvent de la poésie et de la tranquilité. Chaque morceau est une scène de film, une histoire, délicate, agréable et en même temps complexe, infinie. Ce n'est pas son disque le plus enragé, mais il est certain que c'est le plus fin et le plus pur.
    Note donnée au disque :