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Vandal Moon › Black kiss

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Shelleyan      lundi 21 mars 2022 - 13:37

lp • 10 titres

  • 1Hurt
  • 2Dead
  • 3Black kiss
  • 4We are electric
  • 5We live forever
  • 6Wicked world
  • 7Robot lover
  • 8Suicidal city girl
  • 9Pretend to die
  • 10No future

extraits vidéo

informations

https://vandalmoon.bandcamp.com/. Existe en version bleue, blanche et rose/violet.

line up

Blake Voss (chant, guitare, synthés), Jeremy Einsiedler (synthés, programmation)

Musiciens additionnels : Shawn Ward (synthé additionnel), Leanne Kelly (voix féminine)

chronique

L’histoire est faite de cela bien plus que de dates stériles: qui a eu en premier l’idée de se colorer les lèvres, les paupières ? Avec quoi ? Dans quelles circonstances ? Les archéologues en tout cas en ont relevé des traces vieilles de près de 5000 ans, impressionnant, non ? Le fait même que ce genre de pratiques soit montré du doigt par le christianisme montre à quel point cette fascination est ancrée en nous mais comme nous sommes pas dans un débat théologique, abrégeons. On m’objectera que c’est cliché pour un goth mais le noir reste ma couleur favorite pour le vernis à ongles et la bouche (j’adore aussi le rouge sang, psssst, cliché bis, arrive par ici, mais pour en trouver de belles teintes, il faut débourser des fortunes). Pour Vandal Moon aussi apparemment (même s’ils ornent leurs t-shirts de pulpeuses lèvres roses) qui nous livrent sous ce titre leur essai le plus homogène; la 80’s fucking machine est en force et ne démérite pas. Les Américains avaient en effet un peu tendance à balancer en entrée de disque des tubes fracassants avant de laisser la vapeur retomber. Rien de tel sur ‘Black kiss’, la new wave sombre du duo conserve ce mordant presque tout au long des morceaux, un peu comme si les musiciens eux-mêmes étaient plus au clair sur la portée de leur art. Imagerie 80’s anachronique, équilibre de synthés vintage, de guitares froides et claires, de percussions claquantes, dans un climat général légèrement plus torve que sur les disques précédents, l’impression étant complétée par le chant efficace comme jamais dans ses tonalités décadentes. On n’évite pas hélas la ballade niaise avec renforts féminins (‘We live forever’) et on préférait éviter que le duo ne ressasse cet aspect des 80’s mais on a franchement entendu pire, idem sur ‘Pretend to die’ et son parfum à la Alphaville pas désagréable mais moins bon que le reste. Pour le reste, ça envoie du tube au turbo, une mine pour les DJs, avec cette ombre cosmétique qui couvrait la pop des années 80 en parallèle du fluo avant que la normalité et la banalité ne reviennent réclamer leur part du gâteau. Pour qui fait de l’urticaire à toute forme de sonorité héritée de cette époque, prière de foncer sur le trottoir d’en face, ‘Black kiss’ aurait été enregistré en 1985 qu’on n’y aurait vu que du feu. Pour les autres, voilà un album à embrasser goulûment, le sourire réglisse sans parodontose garanti !

note       Publiée le lundi 21 mars 2022

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