Vous êtes ici › Les groupes / artistesKKostnatění › Oheň hoří tam, kde padl

Kostnatění › Oheň hoří tam, kde padl

vinyl 33t • 3 titres • 18:58 min

  • 1Çay benim çeşme benim06:03
  • 2Plevne Marşı05:55
  • 3Şu Dalma'dan geçtin mi07:00

extraits vidéo

informations

Mixé par D.L. et Visions Noires. Masterisé par Visions Noires.

Sorti en vinyle chez Mystískaos, en CD chez Pest Productions. Disponible également sous forme numérique en ligne.

line up

D.L.

Musiciens additionnels : Jack Blackburn (batterie)

chronique

Je n'ai jamais autant baigné dans la musique qu'en me baladant à Istanbul, avant les dernières purges, à ce moment charnière, avant que leur dernier Kaizer en date se reprenne d'affection pour l'autoritarisme le plus soyeux... les derniers souffles de légèreté, dans une ville donc où les mélodies sont omniprésentes, où les gens chantonnent tout le temps, où les appels à la prière sont si bien interprétés que j'ai à de multiples reprises engagés des trips mélomano-oniriques à 5h du matin, ça change des cloches qui cassent les oreilles pour l'angélus - je peux comparer, c'est quand même moins suave ! Et donc voilà d'un côté : ceci, la musique anatolienne, qu'elle soit traditionnelle ou moderne, ça donne envie de chantonner et de secouer le derrière en levant les bras bien haut, allez c'est parti ! Et le black metal ? Et le death metal ? Ben ça fait la même chose, mais en plus bruyant, plus épais, plus gras. Et ce groupe alors, qui est-il ? D'où vient ce machin qui nous flanque une photo du plafond de la mosquée Şehzade en illustration, juste pour rappeler à quel point ces édifices semblent sortir d'un cliché pris sous acide d'une vision macroscopique engendrée par l'analyse fractallo-défoncée d'un chou romanesco ? Eh bien il est américain. Enfin, c'est encore un groupe-gars, le monsieur ayant déjà sorti il y a quelques années un album avec des titres en tchèque comme son nom l'indique, jouant un black metal fortement deathé de dessous les bras, très très dissonant, à la frontière du faux canard, ce qui n'est pas le cas ici. Oui, c'est dissonant, mais oui c'est mieux joué, des mélodies comme ça de toute façon, t'es obligé de les suivre à la lettre, c'est un peu comme Off Minor ou J'ai du bon tabac, il faut savoir improviser dessus... ici, l'ajout, la plus-value (pour ceux qui aimeront) c'est une surdose d'épique sur des mélodies qui prennent déjà bien aux tripoux, certaines étant des hymnes déjà - Plevne Marşı c'est l'ode à Osman Pacha, guerrier des temps modernes, je vous laisse voir -, grâce à la puissance des grosses grattes, de la double, des cris de mégachouette cyclopéennes, enfin, ça donne envie de réécouter les standards interprétés ici, je trouve pas ça trop trop kitsch, et finalement ça confirme les accointances presque naturelles entre le metal et la musique traditionnelle, que ce soit la folk britannique ou scandinave, les chansons à boire françaises ou les vieux motifs romantiques et un peu larmoyant des mélopées présentées ici. Enfin, je vous dis ça, c'est pour draguer les quelques fans de Nile qui seraient en manque, il doit bien en rester deux ou trois, là-bas ! Au fond.

note       Publiée le jeudi 10 mars 2022

Dans le même esprit, Rastignac vous recommande...

Nile - Black seeds of vengeance

Nile
Black seeds of vengeance

tout le monde debout... là-bas !

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Oheň hoří tam, kde padl" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Oheň hoří tam, kde padl".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Oheň hoří tam, kde padl".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Oheň hoří tam, kde padl".

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    Aaaaah les fractales du chou romanesco !

    nicola Envoyez un message privé ànicola

    On m’appelle ?