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Garden Of Delight › Adoration alive
- 2016 • Solar lodge SL038 • 1 CD digipack
cd • 13 titres
- 1Lux aeterna
- 2High empress
- 3Levitation
- 4Pentagrams burning
- 5Astral traveller
- 6Transmission
- 7Necromanteion
- 8The seal
- 9Shared creation
- 10Spirit invocation
- 11Play dead
- 12Adoration
- 13You have been here
informations
Enregistré live à Bolkenhain, Pologne, le 30 juillet 2016.
line up
Artaud Seth, Jawa Seth, Mike York, Jon Tmoh
chronique
1998, Londres, le (encore) jeune Shelleyan assiste au concert de Garden of Delight dans sa forme originelle. 2016, les voilà sur scène au ‘Castle Party’ en Pologne. Sauf qu’en 2009 était paru un copieux coffret cd/DVD intitulé ‘Last concert’ et qu’en 2010 une nouvelle formation du nom de Merciful Nuns lançait ses premiers essais. Alors quid ? Artaud et sa bande ont toujours été de bons gestionnaires de carrière, en créant leurs structures pour ne plus dépendre de labels plus ou moins fiables tout d’abord, en gérant ensuite le suspense, avec séparation, ultimes prestations, reformation, etc. Rien de spectaculaire, le quotidien de n’importe quel groupe solide. Apparemment donc et j’ignore après quelles tractations, la mythique formation a accepté de refouler une scène. Sauf qu’il ne s’agit pas d’une reformation, c’est l’équipe de Merciful Nuns qui joue du Garden of Delight (même le packaging le démontre). L’idée m’intéressait pourtant. Je reste persuadé que G.O.D. ont été limités dans leurs ambitions par manque de moyens à leurs débuts. La perfection quasi chirurgicale atteinte avec le concept Merciful Nuns laisse presque à penser qu’il s’agit du parachèvement d’une quête amorcée en 1989, peu importe sous quelle nom. En plus de trente ans, Artaud a gravi les échelons, imposé ses combos, ses prétentions artistiques et récolté un succès mérité (je confesse avoir été dubitatif et critique au départ); Solar Lodge semble tourner et permet de financer des disques de grande qualité tant niveau musique que visuel. Ecouter du Garden of Delight dans des conditions optimales me séduisait plutôt, d’autant que la set-list proposait des morceaux enregistrés suite à la fin de la démarche ‘sept albums de sept titres en sept ans’ que je n’ai pas suivie (je n’aime pas qu’on trahisse un concept). On a mis les petits plats dans les grands, le son est excellent, l’atmosphère prenante dès le départ. Le groupe semble heureux de jouer, l’interprétation est pure et magistrale. L’aspect ambigu est de mesurer la différence entre Garden of Delight et Meciful Nuns. De prime abord, musicalement, elle paraît peu marquante, on croirait volontiers écouter une performance des derniers, les ultimes pièces écrites pour G.O.D. après le premier split se profilent déjà dans la voie qui aboutira aux Nonnes Miséricordieuses ('Astral traveller'), en moins relou qu’avec Lutherion. Thématiquement pourtant, on ne navigue pas dans les mêmes eaux, l’influence de l’occultisme d'Aleister Crowley est déterminante pour les paroles de Garden of Delight, aspect moins important pour le projet suivant qui explore d’autres voies (certes pas si fondamentalement éloignées). Grande influence Fields of the Nephilim avec la froideur des Sisters of Mercy; tant Garden of Delight que Merciful Nuns apparaissent comme le parfait rejeton des ces influences majeures. Concert impeccable, mystique, énergique, se terminant par la mélancolie de ‘You have been here’, parfaite atmosphère de communion sonnant comme un au revoir plus qu’un adieu.
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