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Mephisto Walz › Scoundrel

cd • 12 titres

  • 1Another damned intro
  • 2Little Alice
  • 3Vanished long ago
  • 4Scoundrel
  • 5Fly away
  • 6Nocturne
  • 7Round the circle
  • 8Strange things
  • 9A winter song
  • 10How far will the ropes untwine
  • 11Pull out the wires
  • 12Rabies

informations

Pochette carton. https://mephistowalz.bandcamp.com/

line up

Bari-Bari (chant, instruments)

Musiciens additionnels : Myriam Galvin (chant féminin), Christian Omar Madrigal Izzo (guest batterie)

chronique

Elles traînent un chouia ces chroniques des derniers Mephisto Waltz, pas vrai ? La raison en est simple hélas, le groupe ne fascine plus, ne dégage plus l’aura dont il irradiait à une certaine époque et pourtant je me situe plutôt dans le carré des derniers fidèles comme à Little Bighorn (je choisis volontairement la référence car si vous êtes spécialistes des guerres indiennes, vous savez que le fameux ‘Custer’s last stand’ s’est en réalité achevé en une débandade des plus chaotique où chacun essaya surtout de fuir et sauver sa peau, en vain). Bari-Bari n’a pourtant pas rendu les armes et ‘Scoundrel’ s’il n’est pas un chef-d’oeuvre n’en demeure pas moins très valable. L’homme assure tout du chant aux instruments même si madame pousse la chansonnette sur deux morceaux, le très court ‘Fly away’ aussi goûtu qu’une valse vespérale dans les pollens en suspension d’un pré fleuri un crépuscule d’été nappée de bonheur avec cette légère tristesse inhérente à ce moment de la journée. Le second essai dans une veine Cocteau Twins deathrock confirme que le timbre de Myriam Galvin, s’il n’est pas mauvais’, manque foncièrement de charisme. Pour le reste, les ingrédients de base sont présents, identifiables, on retrouve le deathrock compact typique de la production Bari-Bari en moins saturé et torturé, après tout les années passent, bonnes atmosphères, écoute agréable même si ça manque parfois d’un zeste de piment mais ne soyons pas vachards gratuitement. L’équation s’avère d’ailleurs plus complexe car le musicien essaie aussi de se renouveler avec un ‘Round the circle’ plus dark wave d’ailleurs réussi même si pas transcendent ou avec des orchestrations moins tendues comme sur un beau ‘How far will the ropes untwine’ mélancolique où l’on décèle des influences Bowie qui mettent en valeur ses capacités de chanteur. Et puis au registre deathrock pur, il y a quand même l’excellent ‘Pull out the wires’ (véritable hit) où le spectre glorieux de Mephisto Walz se relève d’un coup les yeux flamboyants, la chevelure serpentine. Idem pour un ‘Rabies’ plus lent, torve, pour lequel Christian Omar Madrigal Izzo est venu prêter main forte à la batterie. On y retrouve tout ce qui a fait la gloire du groupe à ses débuts et d’autres titres remplissent le même contrat. Bari-Bari paraît plus inspiré que sur le disque précédent, plus cohérent aussi; il se révèle aussi chanteur efficace, peut-être par nécessité mais qu’importe. En fin de compte, hormis sa pochette hideuse, ‘Scoundrel’ assure bien le job sans suer le génie, ce qui n’est déjà plus forcément assuré parmi les dernières production de ce combo pourtant mythique.

Bon
      
Publiée le jeudi 3 mars 2022

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Bari - Bari fait le job, sans plus. Il faut vivre avec son temps et accepter les évolutions, sûrement, mais rien ne remplacera pour moi la merveilleuse Christianna. Le dernier grand album restera Insidious et il a presque deux décennies, c'est dire.

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