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Funhouse › Never again
- 1996 • M&A Musicart / Oblivion MACDL949 CD 085-61 402 SPV • 1 CD
cd • 12 titres
- 1Whispered in the wind
- 2Stand alone
- 3Out of the blue
- 4Forgive & forget
- 5Velvet kiss
- 6Dreamtime
- 7It won't happen again
- 8Believe or be leaving
- 9Feel
- 10Happy
- 11Sea of dreams
- 12The end (wish you were here)
extraits vidéo
informations
line up
Mikael Hartle (chant, guitare), Jan Gajdos (chant, guitare), Richard Lion (basse, chant), Jonas Elmquist (batterie, programmation)
chronique
Deux ans pour que l’obscurité s’en vienne rôder pour de bon dans les compositions de Funhouse. L’énergie également. Rien n’a fondamentalement changé dans l’écriture du groupe, ils pompent toujours avec une force à faire pâlir un trépan pétrolier les riffs de The Mission (‘Out of the blue’, ‘The end’) mais du moins y injectent-ils une dose réglementaire d’électricité et d’obscurité; même le chant sonne un brin plus torturé. Autrement dit, ‘Never again’ a un minimum de corps. Mais pas davantage d’identité. Le goth rock pratiqué par nos Suédois demeure générique, lambda, entendu des centaines de fois, plus offensif que sur l’opus précédent mais rien qui ne révolutionne quoi que ce soit. Par chance, les mecs ne sont quand même pas complètement manchots dans la composition, même s’ils ne prennent aucun risque en feuilletant scolairement le livre de recettes de rock gothique Made in Britain pour en appliquer scrupuleusement chaque ligne. Du coup, il en deviendrait ardu de se planter même si certains y parviennent pourtant (mais à ce niveau, la musique n’était peut-être pas la meilleure option); nous dirons poliment que Funhouse dégage le minimum de charisme requis pour qu’on leur accorde le droit de nous faire entendre leur musique. ‘Never again’ sonne presque comme leur essai le plus réussi, ce qui ne signifie nullement qu’il faille crier au génie ni même au miracle. Si les médicaments générique produisent les mêmes effets que ceux qui coûtent plus cher parce qu’ils ont une marque (alors consommateur payeur, quel effet ça fait de se faire enculer et de crier ‘bêêêê’ ?), il n’en va pas de même en musique, il reste rarissime de voir une formation générique produire le même effet que les originales. Pas Funhouse en tout cas.
note Publiée le dimanche 16 janvier 2022
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