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Dead Inside › Dead Inside

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Shelleyan      mercredi 5 janvier 2022 - 23:16

cd • 9 titres

  • 1War
  • 2Close
  • 3Lamp
  • 4Nationwide
  • 5Blackness
  • 6Distance
  • 7The town
  • 8Untitled
  • 9Razor light

extraits vidéo

informations

Peak Recording Studio, Reggio Emilia, Italie.

https://deadinside4.bandcamp.com/releases

line up

Josef (chant, guitare), Bacco (basse), Grim (guitare), Gianfranco (batterie)

chronique

Les sirènes… Oui, il y a quelque chose d’une guerre dans cette vie que l’on voudrait mener devant laquelle tant d’obstacles ne cessent de se dresser: moraux, ethniques, financiers, religieux, familiaux…’Soul brother’… L’union fait la force pour eux comme pour nous et nous savons nous battre à notre manière, avec des rythmiques fières et guerrières que des groupes tels que Killing Joke nous ont apprises, des guitares incisives, tendues, un chant puissant, rageur parfois, sombre mais tourné vers l’avenir, le ciel, cette lumière dont on veut nous priver. l’Italie, patrie oubliée du goth qui pourtant n’a de cesse de nous en livrer d’une qualité exceptionnelle, terre déchirée entre le pouvoir de la religion et les luttes ouvrières contre le capitalisme, zone de contraste dont sont issus Dead Inside, une formation qui connaît ses classiques car elle a grandi et mûri avec. Pas ‘juste une phase’. Rien de fondamentalement neuf ici, ces terres ont été parcourues avant par Killing Joke, Play Dead, 1919, Theatre of Hate, mais de la sincérité parce cette musique n’a rien d’une farce même si l’utilisation du terme gothique aurait de quoi faire sourire aujourd’hui vu ce que certaines et certains en ont fait. Pas de pose ici, on ne rigole pas, on se bat avec l’art, pour l’art, pour sa vie, sa liberté. Un univers dense et sombre mais pas hermétique pour qui sait laisser battre son coeur et bouger son corps. Les mecs maîtrisent la composition, les mélodies et leur instruments, c’est certain, mais la puissance vocale (variée dans les registres autant que les émotions) remarquable de leur chanteur marque clairement la différence. Voilà un album, le premier, qui s’écoute encore et encore sans lassitude tant il nous emmène sur différents chemins du même univers. Il serait cliché de mentionner trop ouvertement les 80’s, inefficace surtout car cette musique est on ne peut plus contemporaine et les thèmes d’actualité ne manquent pas. Les compositions de Dead Inside n’ont donc rien de démodé et elles n’ont nulle besoin d’y adjoindre des tics de production contemporains pour le justifier. Les chansons parlent d’elles-mêmes, c’est une succession de hits massifs qui ne laissent guère indifférent(e)s. De la mélancolie de ‘The town’ à la rage noire de ‘Blackness’ en passant par l’hymne tendu de ‘Distance’, rien à jeter dans ce disque qui après avoir débuté sur des sirènes se conclut sur un accord déchirant évoquant l’avènement d’une autre aurore polluée mais ça en fait une de plus de gagné, c’est déjà ça.

note       Publiée le mercredi 5 janvier 2022

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