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Funeral Mist › Deiform

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aliocatman      vendredi 22 mars 2024 - 20:04
Hallu      mardi 21 décembre 2021 - 11:55
Nokturnus      samedi 18 décembre 2021 - 15:49
Stéphane      samedi 18 décembre 2021 - 14:07
Nicko      jeudi 16 décembre 2021 - 12:15
Tamerlan      samedi 4 novembre 2023 - 00:18
Ghoul Master      jeudi 2 mars 2023 - 11:26
Ntnmrn      lundi 28 mars 2022 - 17:59
Rastignac      mercredi 29 décembre 2021 - 13:44
Hutz      jeudi 23 décembre 2021 - 17:54
EyeLovya      dimanche 16 janvier 2022 - 15:40
born to gulo      dimanche 17 septembre 2023 - 16:47
miss guts 2008      jeudi 16 décembre 2021 - 21:24

cd • 7 titres • 54:03 min

  • 1Twilight of the flesh09:38
  • 2Apokalyptikon04:26
  • 3In here08:57
  • 4Children of the urn07:46
  • 5Hooks of hunger04:55
  • 6Deiform09:09
  • 7Into ashes09:10

informations

Enregistré en 2021 au Endarker Studio

line up

Daniel Rostén (chant, guitares, basse, claviers, samples)

Musiciens additionnels : Lars Broddesson (batterie)

chronique

Un nouvel album de Funeral Mist représente un véritable événement tant ils sont rares et possèdent chacun une aura particulière. Peu d'informations circulent à leur sujet, une interview tous les dix ans, quelques éditions de t-shirts, quelques rééditions sous forme de box LP et K7 et pour la sortie d'un nouvel album, sans qu'on s'y attende, voilà que déboule un post laconique une semaine en avance avec le titre de l'album et un lien pour précommander le CD/LP. Voilà grosso modo la stratégie de communication de Funeral Mist. Pour le reste, rien, pas de concerts, pas de photos hors albums, zéro communication. On avait plutôt l'habitude d'attendre 8-9 ans entre chaque album. C'est donc avec surprise qu'en cette fin d'année 2021 vient débouler ce quatrième album du groupe, "Deiform", seulement trois ans et demi après le précédent disque, "Hekatomb". Arioch (qui utilise dorénavant son vrai nom, Daniel Rostén) n'a pas chômé durant la pandémie. Après un deuxième album de son projet electro, Domjord, le voici donc qui nous a pondu un nouvel album complet pour Funeral Mist. Et n'y allons pas par quatre chemins, il s'agit à nouveau d'un album époustouflant ! Arioch ne s'est pas assagi, loin de là. "Deiform" est un disque extrêmement brutal avec des morceaux longs, près de 8 minutes de moyenne pour chacun des titres. On retrouve le style unique de Funeral Mist qui ne ressemble à aucun autre avec ces enchaînements judicieux, ce jeu sur les contrastes, ces riffs de guitares unique, toujours cette brutalité inouïe et cette voix, LA voix. "Twilight of the flesh" qui ouvre le disque a tout du morceau casse gueule, il aurait très bien pu être le plat de résistance avec ces chants grégoriens et cette atmosphère qui prend le temps de se mettre en place telle une marche solennelle grandiose pour partir sur des blasts destructeurs et ultra-intenses et revenir sur le thème principal de manière grandiose le tout durant près d'une dizaine de minutes ! J'ai rarement entendu des chants grégoriens aussi bien intégrés dans un morceau de metal extrême. Comme mise en jambe ambitieuse, on peut dire que c'en est une ! Pourtant, bien que les morceaux soient assez longs, l'album est assez direct et facilement assimilable. Il ne m'a fallu que quelques écoutes pour rentrer dedans et à peine plus pour me rendre compte que j'avais dans mes mains le meilleur album de Funeral Mist depuis "Salvation". Comme toujours, on a cette marque de fabrique avec l'utilisation de ces chants, ces samples et cette manière de se les réapproprier pour en faire des morceaux badgés Funeral Mist, à l'image de ces chants d'enfants sur "Children of the urn", récitant une comptine qui tourne en boucle et qui reste en tête indéfiniment alors que viennent se greffer les guitares et la batterie, puis le chant d'Arioch, reconnaissable entre mille. Ces chants font partie intégrante de la musique, comme s'ils avaient été écrits pour le morceau. L'intensité est présente tout au long de l'album avec des moments ahurissants comme cette guitare en roue libre, totalement folle sur "Apokalyptikon", l'enchaînement sur la hargne de "In here" avec ce chant doublé et ces reprises de blasts tel un athlète de MMA ne laissant aucun répit à son adversaire ou cette puissance de feu de "Children of the urn" et ce final qui amène l'auditeur en pleine transe. Et que dire de ce "Hooks of hunger" qui aurait totalement pu avoir sa place sur "Salvation" ? Il ne s'arrête jamais, d'une brutalité ahurissante. Oui, jusque là, on a droit à un album à sens unique, ultra-intense, avec peu de temps morts, l'outro d'"In here" amenant sur les chants des "Children of the urn" faisant exception. Le tempo se ralentit sur le morceau-titre, "Deiform", nous permettant de souffler un peu. Le titre est tout en lourdeur, assez typique des mid-tempos qu'on retrouve chez Marduk, que je trouve moins prenant que les 6 autres morceaux. D'ailleurs le contraste avec "Hooks of hunger" est particulièrement saisissant. L'artillerie lourde reprend de plus belle sur le final "Into ashes" avec un Lars Broddesson aux fûts absolument impérial avec des blasts incessants sur quasiment toute la durée du morceau pour une fin d'album en apothéose. D'ailleurs si je parle de la batterie, elle est particulièrement mise en avant sur ce disque donnant une impression de marteau piqueur qui ne s'arrête jamais. A ce sujet, la première écoute d'"Into ashes" a été déroutante tellement le son des blasts était différent avec un traitement du son assez singulier sur la caisse claire et le charleston. La production est ici assez particulière, très crue et naturelle, toujours dans un souci de rendre la musique la plus agressive et brutale possible. Limite, je dirais qu'il s'agit de l'album de Funeral Mist qui est le plus taillé pour la scène, même si le groupe ne donne plus de concerts depuis 25 ans. Au final on a peut-être l'album le plus brutal de Funeral Mist avec un Lars Broddesson qui réalise ici une performance impressionnante. Il est si intense qu'on en perd notre souffle ! Quand retentit le coup de cymbale final sur "Into ashes", on a l'impression d'avoir fini un marathon ! Voilà, Funeral Mist ne déçoit pas, loin de là, et il enfonce le clou. On n'attendait peut-être pas aussi tôt un successeur à "Hekatomb", mais alors que j'avais peur de perdre ce côté exclusif et magique d'un groupe ne sortant qu'un disque par décennie, très vite j'ai été rassuré devant la qualité de l'album. Inutile de dire que vous avez là l'album de l'année, ni plus ni moins. En même temps, c'est un peu le minimum syndical chez Funeral Mist.

note       Publiée le jeudi 16 décembre 2021

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Note moyenne        13 votes

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Rendez-Moi2 Envoyez un message privé àRendez-Moi2

Un sacré délire celui-là.

mardouk Envoyez un message privé àmardouk

Et Arioch nous refait le coup ! Sans annonce préalable, vlan voici une nouvelle offrande de Funeral Mist. Je rejoins les avis, c'est sans doute l'album qui rappelle le plus les premières offrandes. Ce qui explique peut-être que je rentre moins dedans par rapport à Maranatha ou Hekatomb. Ceci étant, que ça reste bon...

Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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Premières écoutes très satisfaisantes. Ça devient une gageure de bien intégrer des chants « grégoriens », là par exemple ça passe crème.

Note donnée au disque :       
Wolf666 Envoyez un message privé àWolf666

Yé né comprends pas ce que vous lui trouvez de mal à Hekatomb

azfazz Envoyez un message privé àazfazz

Pour moi aussi, peu d'écoutes encore au compteur, mais on dirait vraiment un bon cru. "Hekatomb" m'avait déçu, franchement, après un "Maranatha" magistral, mais l'inspiration est de retour ici !

Message édité le 21-12-2021 à 15:16 par azfazz