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Mahavishnu Orchestra › Inner worlds

10 titres - 44:06 min

  • 1/ All in the Family (6:01)
  • 2/ Miles Out (6:44)
  • 3/ In My Life (3:22)
  • 4/ Gita (4:27)
  • 5/ Morning Calls (1:23)
  • 6/ The Way of the Pilgrim (5:15)
  • 7/ River of My Heart (3:40)
  • 8/ Planetary Citizen (2:14)
  • 9/ Lotus Feat (4:23)
  • 10/ Inner Worlds part 1 & 2 (6:37)

informations

Le Chateau d'Hérouville, France, juillet - août 1975

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Ralphe Armstrong (basse, chant), John Mclaughlin (guitare, guitare synthé), Narada Michael Walden (batterie, percussions, piano, chant), Stu Goldberg (synthétiseur)

chronique

  • jazz rock > jazz fusion

Attribué injustement à la seconde mouture du Mahavishnu Orchestra, il faut voir dans ce dernier effort, "Inner Worlds", une tentative de redéfinir leur univers avec un nouveau remaniement de personnel qui, fatalement, allait avoir ces incidences. En l'absence de Jean-Luc Ponty au violon, instrument pourtant déterminant jusque là dans l'architecture musicale du groupe, et le remplacement de la timide Gayle Moran aux claviers par un Stu Goldberg qui renoue avec les excentricités affolantes de Jan Hammer, cet ultime album du Mahavishnu Orchestra s'efforce de renouer avec la vitalité de leurs premiers essais sans pour autant vraiment y parvenir. Devenu à présent un quartette, McLaughlin s'essaye ici pour la première fois à des nouvelles techniques guitaristiques autres que ses habituelles cascades de notes indéchiffrables (différents effets de reverb ou de larsen sur "Miles Out" et la plage titre, ou même guitare synthé sur "Morning Calls"). Avec une telle description, "Inner Worlds", de fait, semble de prime abord (enfin) le plus expérimental de tous leurs essais. Pourtant, cette différenciation se fait de manière souterraine. Elle s'infiltre dans certaines compositions mais n'est jamais vraiment prépondérante. Ainsi, à décharge, on pointera les ritournelles faciles et peu inspirées que sont "In My Life", "Gita" ou "River of My Heart", dont le chant est pris en charge par Narada Michael Walden et qui entâchent profondément le sentiment d'allégresse suscité à l'ouverture des festivités. Par ailleurs, "The Way of the Pilgrim" et "Planetary Citizen" emboîtent le pas à un discours plus proche du jazz funk alors très en vogue, laissant, pour finir, que peu d'intérêt à ce disque qui avait pourtant débuté de manière fort prometteuse avec "All in the Family", prototype idéal de jazz fusion dans le bon sens du terme, et qui nous quitte avec un tout aussi intéressant "Inner Worlds", et ses bidouillages électroniques intrigants, qui aurait pu laisser croire à une évolution plus abstraite dans l'écriture de nouvelles compositions à venir. Fin abrupte, décevante et regrettable.

note       Publiée le jeudi 12 septembre 2002

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    hypnotoad Envoyez un message privé àhypnotoad

    harry, un ami qui vous veut du bien

    docteur.justice Envoyez un message privé àdocteur.justice
    les recherches musicales avaient déja été largement explorées dans le sublime vision, la il y a presque redite, et la volonté d'avoir des morceaux plus accessibles s'avère une deception, alors, il est sur que par rapport a ce qu'il nous avait habitué avant, l'ensemble semble largement moins bien. Toutefois il reste 3 joyaux furieux et fabuleux. Il est fort probable qu'a l'epoque la maison de disque suggéra su plus accessible.. donc, si on finit par inner world on sera décu, par contre si on commence.. alors la suite vous enchantera..
    Note donnée au disque :       
    heirophant Envoyez un message privé àheirophant
    mazette la pochette!
    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    Pour ceux que ça intéresse toujours, vous repérerez un sample de Massive Attack (encore) au tout début de "Planetary Citizen" qui servira de colonne vertébrale à un de leurs plus fameux titre, "Unfinished Sympathy", toujours sur "Blue Lines", leur premier album.
    Note donnée au disque :