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Mahavishnu Orchestra › Between nothingness and eternity

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Membre Note Date
Thierry Marie      mercredi 29 décembre 2010 - 18:03
SEN      mardi 21 avril 2020 - 09:47
Saïmone      lundi 13 avril 2020 - 22:15
torquemada      dimanche 10 mai 2009 - 15:14
empreznor      jeudi 24 juillet 2008 - 15:46
tk1kon      lundi 14 février 2005 - 14:40
PLF      dimanche 13 février 2005 - 16:47
Trimalcion      mardi 29 juin 2004 - 13:40
Progmonster      jeudi 12 septembre 2002 - 17:40
Guy Liguili      mardi 22 juillet 2008 - 23:52
Ayler      jeudi 4 octobre 2007 - 13:20
CYBERDEATH      lundi 23 janvier 2006 - 18:54

3 titres - 42:24 min

  • 1/ Trilogy (12:05)
  • 2/ Sister Andrea (8:39)
  • 3/ Dream (21:40)

informations

Tournée 1973

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Billy Cobham (batterie), Jerry Goodman (violon), Jan Hammer (synthétiseur), Rick Laird (basse), John Mclaughlin (guitare)

chronique

  • jazz rock

Nous sommes en 1973, et deux ans seulement après leurs premiers signes d'activités, la première mouture de l'Orchestra a déjà explosé suite à des conflits d'égo mal placés, proportionnels à la démesure de leur musique. Les sessions d'enregistrement au studio Trident de Londres qui auraient dû amener le groupe à publier un troisième opus (paru à titre posthume en 1999) sont abandonnées. Sort donc, en guise de consolation, cet album en concert aux titres kilométriques. La formule ne change pas et les trois inédits qui constituent la charpente de cette nouvelle publication auraient dû figurer sur le nouvel album studio. Si le Mahavishnu Orchestra est, ce soir, en grande forme, il faut l'avouer aussi, il commence tout doucement à fatiguer. Pas eux, mais le courageux auditeur qui s'apprête à s'enfiler d'une seule traîte les vingt et une minutes de "Dream"... Ce clash permanent, cette bataille rangée systématique qui s'est érigée entre les musiciens a vite fait de devenir une fin en soi, si bien que la viabilité de leur musique prête à une remise en question. Ce regard critique ne surviendra pas avant le démembrement pur et simple de l'équipe, vraissemblablement incapable de se repositionner ou de reconsidérer leur approche sous des angles de vue différents. "Between Nothingness and Eternity" trône finalement parmi les pièces du musée de la musique des années soixante-dix comme un des disques qui ont le plus pêché par orgueil et qui se vautraient sans scrupules dans l'excès. Un album à double facette, à la fois échoeurant et grotesque, plaisant et repoussant. Seul "Hhai", l'album en concert officiel de Magma, est à même de rivaliser avec autant d'intensité que de furie. Mais avec un plus grand sens de la retenue et de la décence.

note       Publiée le jeudi 12 septembre 2002

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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    Merci du tuyau

    Note donnée au disque :       
    SEN Envoyez un message privé àSEN

    A noter qu'il existe en complément de cet album un "Unreleased Tracks From Between Nothingness and Eternity" !

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    saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
    avatar

    La matrice de toute cette vague "shred jazz neo soul youtube", qui ne manque pas de sel il faut avouer. Ça défonce, dans l'excès.

    Note donnée au disque :       
    kranakov Envoyez un message privé àkranakov

    @Thierry Marie : Je me donne le temps d'écouter attentivement les très beaux albums de REMEMBER SHAKTI ces dernières semaines. Et ils me semblent effectivement compter parmi ce que John McLaughlin a pu sortir de plus important et de plus remarquable après les trois albums d'origine.

    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    Quand je m'étais offert le vinil dans les années 70, j'en avais lu une chronique qui, de mémoire, disait que cet album portait bien son nom, qu'il se situait entre le néant et l'éternité: entre le génie et la vacuité. Pour moi, il représente la quintescence de cette première mouture du Mahavishnu Orchestra: des compositions transcendées par une improvisation sans filet (les leçons de Miles?), une énergie quasi mystique pour une musique qui se cherche dans l'instant, une musique qui se recrée dans l'instant pour l'éternité. Ecoutez le début de "Dream" et vous comprendrez les accointances que peut avoir "Larks' Tongue in Aspic" sorti la même année avec ce brûlot. Il faut avoir assisté à un concert électrique de John McLaughlin, c'est une expérience à vivre. J'ai eu la chance de le voir avec le One Truth Band: si l'album n'était pas un de ses meilleurs, le concert était... plus qu'impressionnant. Mais en 73, John McLaughlin n'était pas encore le fantastique poète qu'il est devenu sur des album tels que "After The Rain" ou les 3 Remember Shakti (la seule réactivation d'un projet qui soit meilleure que l'originelle).

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