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Montagne Rouge › Montagne rouge
- 2015 • Autoproduction 1 CD
cd • 13 titres
- 1Black wave
- 2Olivia
- 3You're on TV
- 4A four verses poetry
- 5You're not alone
- 6Paul the Apostle
- 7Names
- 8Montagne rouge
- 9Red wine
- 10Monday's misery
- 11Human's collective suicide
- 12A three verses poetry
- 13Germinal II
extraits vidéo
informations
Enregistré de juillet à décembre 2014 au Chipolata Framboise Studio, Treillère, France.
https://montagnerouge.bandcamp.com/
chronique
2014, Etienne Lantier sort des pages de ‘Germinal’ (mon livre favori de Zola) et observe cette année si éloignée de son époque. J’adore l’idée, on la doit à une formation française du nom de Montagne Rouge, laquelle pratique une forme de post punk goth flamboyant évoquant vaguement Theatre of Hate en moins gothique, plus direct et post punk ou les compatriotes de Réseaux D'Ombres. Le combo ne perd pas de temps en effet à lancer l’attaque: rythmiques rapides, guitares incisives, voix mi-grave mi-plaintive, passionnée, revendicatrice. Dès le troisième morceau, le combo ralentit pourtant un chouia le tempo pour s’enfoncer d’un pas dans la noirceur, ce qu’il confirme davantage encore sur ‘Four verses to poetry’ où la rythmique se fait plus roulante, le ton ouvertement goth old school. La constante ? La qualité des mélodies et l’atmosphère spéciale froide et mystique à la fois mais d’une forme de mysticisme social plus que religieux. Nos Français avaient prévenu: ‘une femme et trois hommes, plus froids que la froideur’; ce n’est pas faux même si un peu réducteur vu la passion dégagée par la musique (ne serait-ce le synthé, on friserait le punk rock sur ‘Names’) et l’aspect glauque se précisant au fur et à mesure de l’avancée du disque (les mecs ont écouté ‘Pornography’ des Cure et Joy Division, c’est sûr), équilibré pourtant par un je ne sais quoi d’épique évoquant l’illusion que tout espoir n’est pas perdu, encore que…Le prenant ‘Human’s collective suicide’ laisserait penser l’inverse malgré sa texture nuancée. Contrairement à bien des groupes actuels, il n’y a rien d’aseptisé dans ce post punk-là, puissant, noir plus que clinique, enthousiaste plus que poseur, servi par d’excellents arrangements, une production adéquate et des mélodies en béton, sans oublier le chant collant parfaitement au genre. 2014, Etienne Lantier sort du livre et le constat n’est pas des plus réjouissants, contrairement à ce disque trop méconnu.
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