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Panic Ben Ben › Orléans

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Shelleyan      mardi 10 août 2021 - 21:05

cd • 11 titres

  • 1Panic ben Ben
  • 2Hesitation
  • 3Forty
  • 4Many years
  • 5Dream
  • 6Traveling
  • 7Friday night
  • 8The truth
  • 9Damage
  • 10Smile
  • 11Orléans

informations

Studio R, Chailles, France, mai 2017

https://panicbenben.bandcamp.com/album/orl-ans

line up

Pascal (chant, guitare), Benoît (basse), Nicolas (clavier), Benjamin (batterie)

chronique

Je me fous de savoir de quelle contrée vient tel ou tel groupe ni dans quel idiome il chante tant que ça me plaît mais on ne va pas se mentir, j’ai eu le coup de foudre pour la culture british dès mon plus jeune âge et par ricochet pour la langue de Shakespeare et vice versa plus tard. Panic Ben Ben, ils sont français mais leur musique déborde d’influences british, un bon point, surtout que c’est pas si courant que ça (dans ce que j’en connais du moins) dans la scène pop fenchie actuelle. Si vous avez grandi avec les publicités pour les boîtes Quality Street, vous saurez de quoi je parle, faut juste mater l’octogone (le rond existe mais c’est trop traditionnel) métallique violet et s’imprégner des couleurs flashy des confiseries, du genre tu as l’arc-en-ciel en pépites à déballer avec du papier qui crisse, des pierres précieuses de cacao et de caramel, mec ! Ce disque, c’est un peu ça, il y a la touche britannique (la boîte) et les diverses nuances des chansons (les friandises). La source du goût, ce sont les incontournables Beatles mais comme on ne vit plus dans les 60’s, on cherche du côté des Charlatans, Verve, à ceci près qu’il y a à mon sens chez Panic Ben Ben un aspect plus scolaire qu’on traduira plutôt par ‘pur et sincère’. Je veux dire par là que les musiciens ne viennent pas de Grande-Bretagne, ils n’ont pas à se justifier de proximité ou non avec les Fab’ Four donc ils s’en inspirent à fond et plus généralement du Mersey Beat (Gerry & the Pacemakers en tête) avec un grain moderne. On retrouve cette fraîcheur faussement insouciantes des mélodies avec pourtant une touche légèrement tristounette due à une production plus froide, plus dépouillée et un chant clair jamais joyeux. J’ai toujours raffolé tant aux USA qu’en Grande-Bretagne de ces morceaux pop dégageant pourtant une forme d’émotion proche de la tristesse (Frankie Vallie & The four Seasons, The Four tops, Gerry & the Pacemakers…). Je suis à côté de la plaque ? J’ai gardé le meilleur pour la fin, écoutez des compositions comme ‘Traveling’, ‘Friday night’, les sonorités de guitare, le jeu de basse, c’est carrément aux Cure que l’on songe. Ajoutez une petite larme d’orgue psyché de temps à autre pour épicer l’ensemble, un zeste d’indie, et la Quality Street Box est prête pour gagner le foyer familial. Le combo signe même un superbe ‘Smile’, ironiquement la chanson la plus triste, la plus complexe (beau jeu de percussions notamment ainsi que les nuances de chant), avant un ‘Orléans’ final plutôt électrique et unique pièce aux textes français cassant hélas cette bulle toffee à l’arrière-goût de smog que Panic Ben Ben avait su tisser autour de nous. Pas grave, on remet le disque au début.

note       Publiée le mardi 10 août 2021

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