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The Ðevil & The Uñiverse › :Endgame 69:

cd • 10 titres

  • 1Orange sunshine
  • 2Turn off, tune out, drop dead
  • 3Dream machine I
  • 4Altamont apocalypse
  • 5Spahn Ranch
  • 61969
  • 7Dream machine II
  • 8Satanic (don't) panic
  • 9Kali's tongue
  • 10Revelation 69

extraits vidéo

informations

https://www.thedevilandtheuniverse.com/

line up

Ashton Dayour (instruments), Stefan Esblacher (percussions), David Pfister (instruments, field recordings)

Musiciens additionnels : Christina Lessak, Medina Rekic (chant féminin)

chronique

L’histoire à vol d’oiseau, c’est plutôt impressionnant, des batailles, des événements spectaculaires, des personnages atypiques hauts en couleurs qui fascinent encore mais concrètement, comme l’affirmait William Faulkner, ‘L’histoire n’est pas le passé mais le présent’, elle se vit au quotidien dans ses détails les plus insignifiants. Difficile pourtant pour les contemporains d’avoir le recul nécessaire, il est plus facile d’examiner le passé quitte à le fantasmer. Altamont n’a rien représenté, ni la fin de la musique, ni la fin d’une époque, juste un festival mal organisé au dénouement tragique. Pourtant, l’aura de l’année 69 (durant laquelle un certain James Osterberg se faisait chier grave) n’en finit plus d’irradier; normal que les boucs de The Ðevil & The Uñiverse se soient sentis concernés vu l’importance de leur ‘Maître’ dans la presse d’époque. L’idée me séduisait plutôt étant donnée le style spécial, l’humour particulier, de nos taquins caprinés à des années lumières de ce qui se faisait à l’époque. Etrange d’ailleurs de parler de ‘style’ pour un projet qui en brasse tellement; cependant à la cinquième galette, le spécialiste note des constantes: un goût marqué pour les percussions, une alternance de pièces rythmées et de compositions plus atmosphériques (le mot ‘cinématographique’ n’est jamais trop loin vu le parti pris instrumental), une technique d’écriture axée sur un thème/break/reprise du thème… Il y a cependant des surprises, ainsi une reprise assez géniale des Stooges (devinez quel morceau) interprété par une femme dans un style tribalo-darkwave assez jouissif. Globalement pourtant, les musiciens ne se sont pas égarés dans trop de directions, le ton demeure rythmé, avec un jeu de percussions tribal dansant as fuck, quelques influences vaguement orientales (les bons ‘Revelation 69’ et ‘Kali’s tongue', l’autre titre chanté, également par une femme), des sonorités plutôt sombres, froides, un humour décalé toujours présent mais plus oblique (quelques samples, ainsi que les titres et les clips). Des contours plus précis en fin de compte, ce qui rend cet album davantage cohérent que certains autres essais, aucune influence musicale directe de l’année 69, parti pris pas si surprenant qui tendrait à prouver que la démarche du combo est plus ‘muselée’ qu’elle n’y parait mais évite le faux hommage relou truffé de samples d’époque. L’agencement des compositions est intelligent, logique, équilibré, c’est bien produit, bien composé et c’est probablement le disque des boucs qui s’écoute le plus aisément, à tel point que je le conseillerais carrément aux néophytes, tant pour son atmosphère dark wave tribale créative que la cohésion des pièces, les couleurs criardes de la pochette.

note       Publiée le jeudi 5 août 2021

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    cerealkiller Envoyez un message privé àcerealkiller

    Ces gus semblent pas trop se prendre au sérieux , mais je trouve ça tellement quelconque, jamais compris l'engouement et question ambiance occulte certifiée , du même label In Death it Ends est 100 fois mieux.