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Marching Church › This world is not enough

cd • 8 titres

  • 1Living in doubt
  • 2King of song
  • 3Hungry for your love
  • 4Your father's eyes
  • 5Calling out a name
  • 6Every child (portrait of Wellman Braud)
  • 7Up a hill
  • 8Dark end of the street

informations

Mai 2014

'Every child' est une interprétation du 'Portrait of Wellman Braud' de Duke Ellington. https://marchingchurch.bandcamp.com/merch

line up

Elias Bender Rønnenfelt (chant, guitare sèche, piano, mandoline), Bo Høyer Hansen (guitare, choeurs), Anton Rothstein (batterie, percussions, choeurs), Kristian Emdal (basse, choeurs, pisano, loops), Cæcilie Trier (violoncelle), Asger Valentin (trompette), T.S Hoeg (saxophone), Asger Hartvig (saxophone), Mads Hyhne (trombone), Frederikke Hoffmeier (cloches, électronique, piano, carillon)

chronique

‘J’avais cette vision de moi dans une chaise à bascule, vêtu d’une robe dorée, menant un groupe tandis qu’une fille me verserait du champagne. Comment ça pourrait sonner ?’, Voici comment Elias Bender Rønnenfelt explique la création de son side-project Marching Church pour lequel il s’est entouré de membres de Lower et Puce Mary. Il nous refait le coup de la machine et coudre et du parapluie ? Non, c’est plutôt comme prendre le Iceage de ‘Plowing in the Field of love’, lui coller des instruments dans les mains et le balancer sur scène d’un pied au cul sans avoir répété après avoir descendu une bouteille de vin. Déstabilisant. A première écoute, on a le sentiment que les mecs pastichent à mort The Birthday Party, David Bowie, avec une technique assez déroutante, celle de copier à fond au départ et de ridiculiser vers la fin du morceau avec des choeurs féminins, des intonations limite justes dont Rønnenfelt a le secret, un bref retournement musical… Aucune direction musicale évidente, des chansons ultra rythmées, d’autres pas du tout, des codes complètement bouleversés et anti-commerciaux, des tas de sons, un chant complètement too much… On a l’impression que Nick Cave et ses potes jamment bourrés chacun dans un coin pendant des jours et qu’on écoute ensuite ce que la bande a conservé. Franchement pas évident. Faut-il prendre au sérieux ? Comme avec le Iceage des débuts, il y a dans Marching Church cette impression de foutre tous les ingrédients dans le panier et de secouer et pourtant ça donne un plat appétissant mais cette fois-ci, il faut quand même une canette de bière pour faire descendre dans le gosier. Il y a certes des moments de créativité mais le disque manque tellement d’une forme de modèle, d’un rythme général, que s’y immerger n’est pas facile. Marching Church pourrait même s'avérer un simple prétexte pour servir les paroles et l'envie d'expérimentation tout azimut de Rønnenfelt. Ca vient pourtant car il y a des titres vraiment efficaces (‘Calling out a name’, ‘Living in doubt’, ‘Every Child’, 'Up a hill') mais c’est épuisant et de manière nettement plus arty et pernicieuse que chez Iceage. Cette tactique d’improvisation réelle ou non est un atout pour la réalisation de l’album mais difficile de se départir d’un léger feeling de devoir trier dans les yaourts périmés pour trouver ceux qui sont encore bons…D’un autre côté, ‘The world is not enough’, ‘Beyondless’… Le message est plutôt clair. 3,5/6

note       Publiée le lundi 5 juillet 2021

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