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The Offspring › Ixnay on the hombre
- 2016 • Round Hill Records 5721797 • 1 CD
cd • 14 titres
- 1Disclaimer
- 2The meaning of life
- 3Mota
- 4Me & my old lady
- 5Cool to hate
- 6Leave it behind
- 7Gone away
- 8I choose
- 9Intermission
- 10All I want
- 11Way down the line
- 12Don't pick it up
- 13Amazed
- 14Change the world
extraits vidéo
informations
Eldorado Recording Studios, Californie, USA.
line up
Dexter Holland (chant, guitare), Noodles (guitare, choeurs), Greg K (basse), Ron Welty (batterie)
Musiciens additionnels : Paulinho Da Costa (percussions), Davey Havoc (choeurs)
chronique
On pourrait blâmer la pression et il y en a certainement eu après les ventes énormes et la renommée de ‘Smash’, beaucoup de concerts aussi, jusqu’en Europe. Mais quatre ans se sont tout de même écoulés (changement de label obligeant ? Une major en plus) alors on s’interroge. A quel propos ? C’est simple, comment le mélange des genres qui fonctionnait si bien sur le disque précédent fait-il si pâle figure ici ? Tous les jetons d’inspiration ont-ils été cramés à ce moment-là ? Parce qu’il faut le dire, ‘Ixnay on the hombray’, c’est moyennement glop à ce niveau. Le disque ne démarre pourtant pas trop mal avec des titres punk rapides, efficaces mais sans saveur exceptionnelle, très (trop) propres dans la production. Avec ‘Me & my old lady’, The Offspring marquent une première coupure avec un morceau plus axé rock alternatif burné que réellement punky, lourd en guitares mais efficace dans la touche orientale de la mélodie. Pourquoi pas, ça tient la route. Le groupe ne s’y attarde pas et renoue vite avec le style rapide et tranché qui lui est coutumier sur deux chansons, oscillant entre le sympa (‘Leave it behind’) et l’anecdotique (‘Cool to hate’). Là ! Surprise ! Entre une version musclée de Nada Surf et des restes de heavy rock USA, voilà ‘Gone away’. Que dire si ce n’est qu’il désarçonne, jusque dans le timbre de Dexter qui oscille entre son registre habituel et une sort de mix de Ian Astbury dans les meilleurs moments et de Gavin Rossdale sur les couplets. Aujourd’hui encore, j’hésite toujours entre fascination et répulsion vis-à-vis de cette compo. Au moins, elle ne laisse pas indifférent. Pas comme ‘I choose’ puant l’affreux rock FM radio friendly des 80’s. D’ailleurs, un sentiment nouveau dans une écoute de The Offspring nous titille soudainement, on commence à trouver le temps long. C’est pourtant loin d’être terminé et comme si le combo l’avait pressenti, il nous colle un interlude du genre ‘Tea for two’ (ça se veut sans doute super rigolo) avant d’enclencher à nouveau le turbo, un peu trop pour être honnête, comme s’il y avait faute à pardonner. Plus ‘grave’ mais les zicos l’ignorent encore (et pour cause), les harmonies de ‘Way down the line’ évoquent vaguement ‘Why don’t you get a job’ qui arrivera l’année d’après; on est certes à des kilomètres de l’auto-plagiat mais tout de même…Ils l’avaient fait sur le disque précédent, on ne s’attendait pas à ce que ça devienne un gimmick mais ils nous délivrent un morceau ska (plutôt efficace, je reconnais) amenant un zeste de fraîcheur parfum limette qui permet d’affronter ‘Amazed’ où The Offsrping cherchent à se mesurer à Soundgarden et Nirvana sur le même titre, avec une certaine réussite mais pourquoi ai-je alors l’impression qu’ils se vendent un brin ? Le riffing est pourtant impeccable, le chant aussi, la rythmique assure sans faillir mais il y a un peu du syndrome de l’élève qui a copié sur son voisin même s’il a utilisé un stylo d’une autre couleur. Ouf, le rythme tribal, les riffs incisifs de l’intro de ‘Change the world’ me secouent un peu parce que je trouve ce disque longuet malgré tout. Sauf que ça enchaîne sur du punk lambda, conclusion faiblarde (malgré les passages plus lents et lourds) d’un album faisant flèche de tout bois avec une certaine réussite mais qui n’efface pas un sentiment de décousu et de stagnation. Le fait que The Offspring enchaîneront un an plus tard déjà avec ‘Americana’ est-il un hasard ? Je ne crois pas…
note Publiée le mardi 15 juin 2021
Dans le même esprit, Shelleyan vous recommande...
Nirvana (USA)
Nevermind
Soundgarden
Superunknown
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- Nicko › Envoyez un message privé àNicko
À la réécoute, je trouve qu'il y a un p'tit côté Jane's Addiction sur "Me & my old lady" pas dégueu du tout. Un bon album vraiment sympa, même 25 ans plus tard
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- Tamerlan › Envoyez un message privé àTamerlan
A noter que c'est Jello Biafra qui pose sa voix sur l'intro. On a fait pire comme parrainage d'un prétendu boys band...
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- Lord Sébastyén › Envoyez un message privé àLord Sébastyén
Alors, si je reconnais que Smash est leur chef-d'oeuvre incontestable (et incontesté), Ixnay on the Hombre reste mon préféré. Pourquoi ? Je ne saurais dire, peut-être la pochette façon Fête des Morts à la Mexicaine, l'ambiance, le fait que certaines chansons étaient sur le jeu Crazy Taxi (auquel j'ai beaucoup joué), les riffs... Je ne sais pas mais cet album me booste à chaque fois. Bref, ce n'est pas l'avis général mais pour moi, le dernier (très) bon album des calforniens... Ca vaut 5 !
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- Demonaz Vikernes › Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes
La même recette que le précédent, mais là ça ne prend pas. J'ai même du mal à sauver quelques titres, à part Gone Away curieusement, que j'apprécie.
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