September Death › September death

Ça a un nom méchant mais ça ne l’est pas à ce point-là. En fait, September Death, c’est typiquement le truc pas exceptionnel mais sympa quand même. Si je devais définir, je parlerais du A-Ha de ‘Take on me’ (ou du Depeche Mode du départ) avec une voix plus grave, version post punk, auquel on aurait collé du piment dans le cul pour qu’il ne réduise presque jamais la cadence. Beats rapides binaires et secs, synthés vintage mais du côté new wave de la force, avec un feeling inquiet plus marqué. C’est bien composé, bien produit, bien interprété et aucune chanson n’est mauvaise, c’est juste qu’il n’y en a pas une qui sort spécialement du lot. ‘September Death’ est un donc un cd qui s’écoute aisément, qui file volontiers la patate mais qu’on ne cite pas dans une conversation comme la nouvelle sensation ou le dernier coup de foudre en date. Ce n’était peut-être pas le but de Michael Aensland qui cherche sans doute simplement à se faire plaisir en jouant la musique qu’il aime ? Dans cette catégorie de musique d’aujourd’hui qui pourrait être diffusée dans les 80’s sans dépareiller, le loustic s’en sort tout aussi honorablement que pas mal d’autres donc pas de raison de lui jeter des pierres. Les amateurs y prendront volontiers un certain plaisir un peu gratuit. 3,5/6