Vous êtes ici › Les groupes / artistesFFight › War of Words

Fight › War of Words

cd • 12 titres • 59:18 min

  • 1Into the pit04:13
  • 2Nailed to the gun03:38
  • 3Life in black04:34
  • 4Immortal sin04:39
  • 5War of words04:29
  • 6Laid to rest04:40
  • 7For all eternity04:42
  • 8Little crazy03:49
  • 9Contortion04:35
  • 10Kill it03:30
  • 11Vicious03:11
  • 12Reality, a new beginning13:18 [ghost track "Jesus Saves" à 09:43]

informations

Composé par Rob Halford. Enregistré aux Wisseloord Studios, Pays-Bas, 1993.

line up

Rob Halford (chant), Scott Travis (batterie, chant), Brian Tilse (guitares, claviers, chœurs),Russ Parrish (guitares, claviers, chœurs), Jay Jay Brown (basse, chœurs).

chronique

M’enfin ? Le projet majeur post-Judas Priest du Metal God absent de la base du même nom ? Rogntudju ! À croire qu’on a laissé la section "chroniques absentes" entre les mains de Gaston ! Réparons cette bévue voulez-vous ? Inutile de rentrer dans les détails de la défection de Rob Halford de l’autre mythe de Birmingham, l’histoire est connue et largement documentée. Ce que l’on sait moins en revanche c’est que la même année l’ami Bob a réussi à poser ses lignes vocales pour Black Sabbath le temps d’un concert en ouverture d’Ozzy (et en remplacement de Dio qui venait de claquer la porte pour la seconde fois) et à fonder un tout nouveau projet basé en Arizona, pour lequel il débauche son collègue Scott Travis (toujours dans Priest) et recrute deux membres de Cyanide groupe local de la région de Phoenix, ainsi que le guitariste Russ Parrish (futur Steel Panther !). Et donc Fight, groupe manifeste pour un Halford en recherche de reconnaissance au-delà du cercle étriqué d’un heavy metal mis à mal en ce début de décennie (pérennité du death metal, émergence et explosion du grunge etc.). Bref, War of Words déboîte par son agressivité organique, son mélange séduisant de missiles "tête chercheuse" et de caresses "mains baladeuses". La voix du Metal God fait ici des merveilles, se découvrant une assurance en dehors des extrêmes en laissant s’exprimer une palette de nuances beaucoup plus large et atteignant un pinacle inégalé depuis (ou peu s’en faut). On était pas loin du chef-d’œuvre mais avouons que le cheveu dans la soupe "Little Crazy", mixture heavy blues country à l’attrait commercial évident n’aide pas (imaginez, il s’agissait du premier single de l’album…) Ce faux pas mis à part, War of Words s’avère vicieux, méchant, langoureux, séducteur, sadique et j’en passe, et Halford livre une de ses plus belles performances. Je ne vois même pas l’utilité de vous détailler chaque titre par le menu tant la cohérence cherchée ici est quasi-parfaite (en zappant "Little Crazy") et se maintient autant en écoute intégrale qu’en sélection aléatoire. La suite se fera plus expérimentale et peut-être moins accrocheuse mais en attendant War of Words tabasse toujours autant trente ans après sa sortie. Et comme dirait un certain Bruce Campbell : "Groovy !"

note       Publiée le dimanche 30 mai 2021

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "War of Words" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "War of Words".

    notes

    Note moyenne        3 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "War of Words".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "War of Words".

    Marco Envoyez un message privé àMarco
    avatar

    Oui tout à fait, j'aurais aussi du mentionner le premier enregistrement solo de Halford, à savoir un titre pour la bo du film "Buffy" avec pour backing band...Pantera !

    Note donnée au disque :       
    Fabb74 Envoyez un message privé àFabb74

    Très bon celui-ci ! J'aurais ajouté que le sieur Rob appréciait surement le Pantera du début 90's (Vulgar), le son et les compos sont forgées dans le granit comme le chef d’œuvre des Texans (Anselmo est lui-même fan d'Halford). Immortal Sin était mon titre préféré ! Quelle interprétation !

    Note donnée au disque :       
    Giboulou Envoyez un message privé àGiboulou

    D'accord avec le fait que Rob est intouchable dès lors qu'il ne se sent pas obligé par les figures imposées dans le Priest. Pareil pour Travis qui se révèle être un batteur plus subtil que sur Painkiller (et qui prendra encore une autre dimension sur A Small Deadly Space qui constitue pour moi le sommet de la carrière de Rob). Sinon, Nail to the gun, c'est une tuerie dans le genre metal 90's!

    Note donnée au disque :