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Electric Wizard › Let us prey

cd • 6 titres

  • 1A Chosen Few
  • 2We, The Undead
  • 3Master Of Alchemy / House Of Whipcord / The Black Drug
  • 4The Outsider
  • 5Night Of The Shape
  • 6Priestess Of Mars

informations

Septembre-octobre 2001, Chuckalumba studios, New Forest, Angleterre.

line up

Tim Bagshaw (basse), Mark Greening (batterie, piano), Jus Oborn (guitare, chant)

Musiciens additionnels : Paul Sax (violon)

chronique

Solitude, angoisse, peur, rage, tristesse, tant de mot qui colle à la peau d'Electric Wizard et avec Let Us Pray, ils en rajoutent une couche. Un album très évocateur, ainsi la fantastiquement haineuse We, The Undead donne envie de shooter dans le premier être innocent qui passe par là ou encore Master Of Alchemy qui sent les vapeurs d'opium, une manière d'oublier cette vie de merde, chaque titre possède une personnalité forte, partie d'un tout cohérent. Une musique d'une lenteur perverse, lacérant notre âme sans ménagement, embrumant nos cerveaux déjà pas très frais ! Avec des paroles inspirées de Lovecraft ou Burroughs entre autres, culture païenne sous acide, abandon et auto-destruction semblent être de mise. Notre corps vacille, nos jambes deviennent lourdes, notre vision se trouble à l'écoute de ces riffs psychédéliques hypnotisants dont le groupe reste un des grands maîtres. Night Of The Shape semble être le seul morceau à l'esprit clair, ce qui n'est pas pour autant rassurant, bien au contraire, les phobies sociales refont surfaces, la parano revient et finalement, on les déteste tous. L'album se termine sur une note de pessimisme avec Priestess Of Mars, dernière offrande païenne de la galette qui termine en beauté cette œuvre malfaisante. Un album malade, extrême, pénible, mais ô combien efficace, pour ceux qui aiment se faire mal.

note       Publiée le jeudi 19 mai 2005

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notes

Note moyenne        47 votes

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commentaires

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Le double-entendre (pray/prey) était vraiment trop beau ...Judas Priest ; Sol Invictus nous sort un "Let us Prey" en 92, Electric Wizard le fait en 2002, et en 2006 Killing Joke sous-titre son live XXV Gathering "Let us prey" ... bof bof.

SEN Envoyez un message privé àSEN  SEN est en ligne !

En voilà de la bonne nouvelle !

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Horn Abboth Envoyez un message privé àHorn Abboth

ayé, ils l'ont fait, ils l'ont ENFIN repressé en vinyle avec We Live, il était temps sa mère la chagasse.

Note donnée au disque :       
Melas_Khole Envoyez un message privé àMelas_Khole

Pareil que certains ici : mon préféré. J'aime beaucoup EW de façon générale avec leurs classiques psyché/brumeux comme "Come my fanatics..." ou "Dopethrone" mais celui-ci l'emporte sur les autres avec son aura désespérée et poisseuse. Les riffs entêtants de "A chosen Few" resteront gravés un bon moment.

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enslaver_666 Envoyez un message privé àenslaver_666

L'album négligé des wizards, peut-être en raison de sa position dans la disco. "Let Us Prey" se retrouve entre le plus gros classique du groupe et l'album de la "réunion". Peut-être aussi que l'oeuvre est mise de côté car on a tenté de faire un peu différent. Electric Wizard n'a pas cherché à faire un "Dopethrone 2" ou un "Come My Fanatics 2", ce qui aurait été la facilité considérant le statut de ces deux albums. Plutôt que ça, le trio continue de jouer avec les limites de son style, déjà très vaste. Du nouveau, on en entend entre autres sur "We, the Undead" à saveur rock garage/punk old school mais aussi, sur "Night Of The Shape" et son piano. On a quand même aussi droit à de bons titres plus typiques ("U Chosen Few", "The Outsider"..). Autre chose qui frappe, la production, qui continue de faire en sorte que la musique nous imprègne totalement et nous fracasse le crâne, mais qui est mieux balancée que sur les 2 albums précédents. Les voix se font plus discrètes sur celui-là, laissant ainsi beaucoup de place à l'instrumentale. Un album où la patience est de mise pour apprécier car les gars aiment ça prendre leur temps pour bien nous étourdir et nous écraser, mais aussi parce qu'il s'agit d'un album plus introvertie. L'oeuvre paie de ne pas avoir le même charisme que ses prédécesseur. Je n'y reviens pas souvent mais quand même, un gros morceaux.

Note donnée au disque :