Guts Of Darkness

Ah voilà qui est mieux ! Quatorze ans après un premier EP plutôt quelconque Joel Grind remet le couvert avec War Ripper. Quelques années supplémentaires de Toxic Holocaust en passant par un chouette hommage à Bathory et Venom (The Yellowgoat Sessions en 2013) couplés à l'effet pandémie ont visiblement décuplé la puissance de ce missile crustcore / thrash. Toujours enregistré du fond d'un abri anti-atomique ce nouvel EP écrase son prédécesseur et se révèle beaucoup plus jouissif que les derniers méfaits de Toxic Holocaust. C'est bien simple, si Hellstorm évoquait une apocalypse, Strength In Numbers nous lâche en plein milieu d'un chant de bataille. Ca charcle, ça éviscère, ça découpe en veux-tu en voilà, pas de quartiers, à l'image de la (superbe) pochette rip-off Chris Moyen/Mark Riddick. Clairement plus inspiré que son prédécesseur, cet EP est un manifeste de violences et de convictions. On a même droit à un titre long (le dernier) qui cumule vitesse, atmosphère et breaks à casser les cous. Le War Ripper défonce l'Holocauste Nucléaire quand tu veux mec !