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Qual › The ultimate climax

  • 2018 • Avant! AV!051 • 500 copies • 1 CD digipack

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Richard      mercredi 28 avril 2021 - 06:44
Shelleyan      mardi 27 avril 2021 - 22:28

cd • 8 titres

  • 1Black crown
  • 2Sea of agony
  • 3Take me higher
  • 4Disease X
  • 5How many graves ?
  • 6Above thee below thee
  • 7On my death bed
  • 8Existential nihilism

extraits vidéo

informations

https://qual.bandcamp.com/

line up

William Maybelline (chant, musique)

chronique

Grottes, abysses, ruelles putrides, dancefloors mal famés, cimetières, cellules de dégrisement miteuses, William Maybelline prend tout, balance en vrac dans son chaudron, touille avec violence, peu importe le jus, il faut que ce soit noir, très noir. A l’heure où le genre dark electro n’est qu’un prétexte pour écouter de la techno vaguement fardée pour sauver les apparences, Qual le ressuscite, le vomit, puisant dans le grimoire du minimalisme, son arme favorite, celle qu’il manie avec le plus dextérité. ‘The ultimate climax’ demeure pour l’heure l’opus le plus sombre des trois produits par notre homme. Il y a quelque chose de torve et de glauque dans cette production comme s’il chantait depuis le fond du puits de la maison de Buffalo Bill (placement cinématographique); aucun son clair, des beats tribaux lourds, un chant au mieux tapi dans l’ombre (‘Take me higher’), au pire démoniaque (‘Above thee below thee’), expiatoire souvent (‘Black crown’, 'Sea of agony'). Bien sûr, il surfe à fond, plus encore que Dick Dale et ses Del-Tones, sur la vague dark wave 90’s tant dans les arrangements que les sonorités mais personne (en tout cas pas moi) ne s’en plaindra. Quel plaisir de retrouver l’esprit de Wumpscut, Terminal Choice, YelworC, avec la patte Maybelline. Si l’album peut paraitre un poil décousu niveau atmosphère, son géniteur piochant dans l’EBM aussi bien que la dark wave, il n’en est en réalité rien, l’album n’en est que plus excitant car tenu par la noirceur de son fil d’Ariane. Cet état morbide, je le crois sincère, Maybelline parait s’y lâcher avec pas mal d’émotion. Et de talent. Autant dans les pièces plus mélodiques (l’excellent ‘Disease X’) que les rituels expiatoires (‘Black crown’) ou la face sombre de l’EBM (‘How many graves’ ?). Autant il m’a fallu du temps pour apprivoiser Lebanon Hanover, autant le coup de foudre a été direct avec Qual. Le genre de musique qui te permet de fendre la foule en sens inverse comme le seigneur de la ville…

note       Publiée le mardi 27 avril 2021

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    Procrastin Envoyez un message privé àProcrastin

    La pochette étrange + la chro font bien envie!

    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Pas facile d'approche ces escapades en dehors de Lebanon Hanover. Il m'aura fallu du temps pour apprécier ces ambiances rêches qui grattent fort la peau. L'inverse de toi Twilight. Le petit William a du savoir-faire, c'est certain.

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