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The Stooges › Fun House

  • 1970 • Elektra 7559-60669-2 • 1 CD

cd • 7 titres

  • 1Down on the street3:42
  • 2Loose3:33
  • 3T.V. eye4:17
  • 4Dirt7:00
  • 519705:15
  • 6Fun house7:46
  • 7L.A. blues4:55

enregistrement

Elektra Sound Recorders, Los Angeles, Etats-Unis, mai 1970.

line up

Dave Alexander (basse), Ron Asheton (guitare), Scott Asheton (batterie), Iggy Pop (chant), Steven Mac Kay (saxophone ténor).

remarques

chronique

Styles
rock

Du métal lourd en train de fondre, Iggy qui se répand en imprécations sardoniques, des compositions primaires et brutales dont les structures explosent et se liquéfient en improvisations incandescentes, avec le fuzz envahissant de Ron Asheton, le marteau-piqueur de Scott, l'apport du saxophoniste Steven McKay, qui part en roue libre et s'impose immédiatement comme un vrai membre du groupe... Ce disque est le plus emblématique des Stooges. Et c'est aussi leur meilleur, un manifeste rouge de colère et noir de haine. Maison du plaisir ou maison des fous, antre du jouir et de la souffrance d'où sortent des hurlements tonitruants captés en live avec prise de son directe. Nous sommes en 1970 et jamais le rock ne s'était autant fait violence. Tout ce que la musique populaire compte de plus rageur, sombre et brutal vient de là (je laisse à chacun de le soin de trouver ses références). La force du premier opus est pour ainsi dire décuplée. Cela se ressent dès les deux premiers titres : son plus profond, rythmique plombée... de ce heavy-blues primaire émane déjà l'intoxication du souffre, la brûlante noirceur du basalte. Et puis le volcan se répand plus violemment encore en épaisses couches de lave : dans "T.V. eye", Iggy est véritablement en transe, aidé en cela par le riff oppressant et répétitif de Ron... un damné ; et la possession démoniaque se pousuit sur le génialissime "Dirt", vipère musicale rampante et venimeuse ; "1970" donne une suite à "1969" puissance 10 ; "Fun house" n'est ni plus ni moins qu'une jam session de free rock enragée ; et puis tout s'achève sur un "L.A. blues" qui voit le groupe se répandre en giclées bruitistes foudroyantes juste avant l'épuisement définitif. Un des grands moments de l'histoire du rock.

note       Publiée le jeudi 29 décembre 2005

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Note moyenne        69 votes

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Ah non vraiment faut apprendre à aimer ce saxo bruitiste, c’est la cerise sur le cake bavarois, mon bon!

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asharak Envoyez un message privé àasharak

Le dernier morceau m'empêche en fait de mettre le maximum, dommage, c'était plutôt très bien parti.

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Cinabre Envoyez un message privé àCinabre
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Oooooooooh I’ve beeeen… hurt!

But I don’t care

Cause I’m burning inside.

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Thirdeye Envoyez un message privé àThirdeye

Celui que j'ai le plus écouté...

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GrahamBondSwing Envoyez un message privé àGrahamBondSwing

On pouvait les trouver encore timides sur le premier, là ils ont pris la confiance : complétement déchaînés. Souvent imités, rarement égalés.

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