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Monster Magnet › Milking The Stars : A Re-Imagining of Last Patrol

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Membre Note Date
Chris      vendredi 24 mars 2023 - 21:00
magnu      lundi 26 avril 2021 - 19:53
Giboulou      lundi 26 avril 2021 - 18:26
Raven      lundi 26 avril 2021 - 16:40
Ultimex      dimanche 15 mai 2022 - 10:15
inarkham      dimanche 9 mai 2021 - 15:38

cd • 12 titres • 74:50 min

  • 1Let The Circus Burn
  • 2Mindless Ones '68
  • 3No Paradise For Me
  • 4End Of Time (B-3)
  • 5Milking The Stars
  • 6Hallelujah (Fuzz And Swamp)
  • 7I Live Behind The Clouds (Roughed Up And Slightly Spaced)
  • 8Goliath Returns
  • 9Stay Tuned (Even Sadder)
  • 10The Duke (Full On Drums 'n Wah)
  • 11Last Patrol (Live)
  • 12Three Kingfishers (Live)

informations

line up

Dave Wyndorf (chant, guitare, claviers), Phil Caivano (guitare, basse), Garret Sweeny (guitare, sitar), Bob Pantella (batterie, percussions)

chronique

Dave Wyndorf est de la caste des musiciens qui peuvent voyager dans le passé pour refaire leurs propres albums. Pour "Traire les étoiles" - tout un programme - il a donc rejoué Last Patrol en 1968. Ou 1967, ou 1969. Dans ces eaux-là en gros (l'afficheur temporel de la Delorean cafouillait un peu). Une relecture plus encens au patchouli, van à fleurs, lava lamp et tapis persan de Last Patrol. Et qui se pose un peu à la Lebowski en robe de chambre dans la discographie. La Dernière Patrouille en version The Dude, ouais, c'pas une si bête façon de voir ce skeud - en plus y a "The Duke" dans la track list alors voyez, c'est assez cohérent tout ça... Ça a p't'être l'air bête comme Fu Manchu, ces histoires de remake-remix-on sait pas trop, mais Wyndorf a ciselé ça aux petits oignons (roses), croyez-moi... Ou croyez-moi pas, plutôt. Les yeux circonspects comme ça, oui, c'est ça, faites la moue de méga-doute aussi... voooiiilà, vous verrez ce sera encore meilleur quand vous l'écouterez au casque ! Est-ce que les morceaux y gagnent ? Pas forcément, contrairement à ceux de Mastermind sur Cobras & Fire, mais à l'image de "Mindless Ones '68", version plus roots-orgue, cet effet plus "bouillie d'écho" est bigrement cosy, Milking a son charme, plus débraillé, moins biker, plus baba cool. Pis y a deux-trois inédits aussi, hein, Wyndorf ne refourgue pas du réchauffé sans un minium d'effort, nan mais oh ! Même si l'original reste intouchable pour moi, je savoure ces crescendos plus étirés, telle cette intro soopa-doopa-"œufs montés en neige", et me prélasse dans cette constellation plus pastel, aux teintes moins fauves, plus mauves. Parfum de vieillerie finement colorée et difficile à refuser, car elle est retranscrite par un véritable orfèvre. Lord Wyndorf surfe sur l'écume de ses fantasmes, son écran LSD diffuse des images succulentes, des nuages de fuzz veloutés à souhait. The Great Reformulateur a plongé ses pognes dans la bonbonnière à fantasmagories, il a brassé, et sorti des numéros gagnants. Jamais l'exercice n'est grossier, ni ne se limite à un simple exercice de remix scolaire justement : au fur et à mesure que Wyndorf sculpte amoureusement ses bulles de savon éléphantines, Milking the Stars devient vraiment un album à part entière. Qu'il soit plus crapuleux, comme le remake swamp-country de "Hallelujah" ou la version clochard galactique de "I Live Behind the Clouds" ou plus poétique comme "Stay Tuned" avec ce son de Mellotron si spécifique à Monster Magnet (c'est bien du Mellotron et pas des vrais violons samplés hein, corrigez-moi ? Ah bon ça revient au même ?) ou qu'il ronronne en orbite sur "No Paradise for Me", les guitares gémissent lascivement tandis que le pilote brame dans son écho gavé de chez gavé... On s'arrête pour poser une pêche sur Pluton et on repart, s'agirait pas non plus de trop traînasser dans ce coin de la Voie Lactée : direction Bételgeuse pour les deux lives finals, ajoutant du Woodstock Magnet et du gros solo space-cochon histoire de bien barbouiller l'bazar sur toute la surface enregistrable. Les amateurs des premiers albums qui croient encore que Monster Magnet sont restés "beaufisés" depuis Powertrip et font la grimace devant leur hard rock de stades, feraient bien d'y jeter une oreille. Le remake psyxties est réussi ! Plus aérien et lounge, donc, moins hard rock que l'original et moins ouvertement tubesque, mais plus crémeux. Milk-shake d'astres fraîchement mixés, c'est l'oncle Wyndorf qui régale. Yapukaplonjélapaï.

note       Publiée le lundi 26 avril 2021

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Tout pareil que le bouc en-dessous.

Chris Envoyez un message privé àChris
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Au final je m'aperçois que j'aime plus cette relecture psychédélique que l'original..

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Chris Envoyez un message privé àChris
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Pareil... mais différent...

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Giboulou Envoyez un message privé àGiboulou

À noter aussi que des petits malins se sont amusés à faire un mix des 2 albums (last patrol + miking) trouvable sur YouTube. Et honnêtement, le résultat est assez époustouflant.

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magnu Envoyez un message privé àmagnu

Bien psyché comme les premiers albums et aussi chouette que "Cobras and Fire", belle relecture d'un album déjà très bon.

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