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Saint Vitus › C.O.D.

cd • 12 titres • 62:28 min

  • 1Intro01:46
  • 2Children of Doom06:09
  • 3Planet of Judgement07:40
  • 4Shadow of a Skeleton05:56
  • 5(I Am) The Screaming Banshee03:50
  • 6Plague of Man08:01
  • 7Imagination Man04:25
  • 8Fear05:00
  • 9Get Away07:23
  • 10Bela05:58
  • 11A Timeless Tale02:17
  • 12Hallows Victim (Exhumed)04:03

extraits vidéo

informations

Produit par Don Dokken. Enregistré au studio 710, Redondo Beach, Californie, Etats-Unis février-mars 1992. Masterisé par Ulf Henriksen.

Sorti en CD, vinyl, cassette par Hellhound (Europe) et Nuclear Blast America (Etats-Unis). Reed. remasterisée par Season of Mist en 2013. Illustration par Robert Schlunze.

line up

Armando Acosta (batterie), Mark Adams (basse), Dave Chandler (guitare, voix sur 11), Christian Linderson (voix)

chronique

  • hé les amis! on est les enfants du doom

Cet album aurait pu être plaisant, tout le temps, c'est comme ça Vitus normalement : musique de perdants, musique de gros nuls, celle-ci peut se loger dans tous les compartiments de la vie quand on la prend du bon côté. Cet album aurait même pu être très bath, avec Wino qui disparait - angoisse après un V que je surkiffe depuis bien longtemps -, mais avec apparition entretemps de Christian Linderson le chanteur über doom à rouflaquettes, un chanteur tellement doom, tellement le doom tout pincé du nez, tellement rétrograde que déjà en 1990 on se demande si c'est pas déjà vintage ! La pochette est moche, c'est cool ! On n'est plus chez SST depuis longtemps, mais ça ne change rien : les pochettes sont toujours moches, avec une certaine continuité dans la peinturlutte de foire de V, le précédent et premier album publié chez Hellhound, label spécialisé dans le doom ringardo depuis la chute du mur de Berlin. Les chansons auraient pu être des hits, auraient pu, peut-être, amorcer quelque chose d'autre, plus "Pentagram", nouveau chanteur, nouvelle période plus heavy, Dokken aux manettes, on ressort les spandex ? En 1992 ? Oui, mais... je ne sais pas si c'est le professionnalisme très heavy doom de Christian Linderson, sa voix étant beaucoup plus "claire" que celle toute glaireuse de Wino, mais elle met encore plus en perspective, enfin, s'accorde vraiment mal avec le jeu de guitare de Chandler, son aridité, son amateurisme, et il fait particulièrement mal aux oreilles sur cet album. Le solo de "Shadow of a Skeleton" est je crois le truc le plus abominable qu'il ait commis ... tout est faux, moche, et ça donne l'impression que ce n'est pas fait exprès... solos nanard ! Et pourtant je suis comme qui dirait habitué à ce "style", mais là vous en aurez des tartines de nul nulles tout le long de ce complément d'objet direct, pardon, de ce "Children of Doom". Pourquoi je bute en particulier sur ce disque ? J'aurais pu être plus patient ! L'introduction, pourtant, me fait marrer à chaque fois ! Un mec qui gémit qu'on dirait qu'il se paluche la nouille au bord de la rivière, des bruits qui miment des portes qui grincent mais qui ressemblent beaucoup plus au bruit du cul de Rastignac après une tourte poireaux / oignons / échalote, des explosions samplées sur un jeu vidéo de l'époque (Castlevania ? Afterburner ? mystère), des effets doppler de... voitures de course (?) ponctués de chants grégoriens : c'est fendard ! Et Linderson quand il se met à chanter un peu comme Bobby Liebling, c'est cool ! Un peu plus de folie cependant, un peu moins de bricolage hasardeux, ça l'aurait bien mieux fait... je trouve qu'ici les chansons sont bien trop pauvres, les paroles moins prégnantes, Wino me manque, et puis au micro on a quelqu'un qui a la classe certes, mais qui n'est donc pas un schizo borderline en train de péter une durite après la dose de meth de trop... Enfin, voici donc une éclipse suédoise dans une discographie cahotante, qui après re-re-re-écoute peut être considéré comme du Saint Vitus, pas de problème là-dessus, mais sur lequel je ne passerai jamais ma névrose de dimanche matin. Avant-dernier acte avant la décomposition complète de Die Healing, délire éveillé avec un Reagers venant clore - temporairement, on le saura bien plus tard - une discographie ayant de nombreux points communs avec mes sautes d'humeur de quand je me réveille l'après-midi avec mal de crâne, mal de bide et misanthropie manifeste !

note       Publiée le lundi 19 avril 2021

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    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors

    J'ai une certaine tendresse pour C.O.D...on sent que le groupe a mis les petits plats dans les grands; intros atmosphériques, harmonies de guitare, des morceaux plus dynamiques et enjoués qu'à l'accoutumée, Chandler qui s'essaye à des solos mélodiques, une production propre, ils ont écrit un paquet de nouvelles chansons, ce qui montre une sorte d'inspiration...alors forcément le résultat est schizophrène, les titres les plus "traditionnels" sont plus faibles à cause de la production bien trop lisse, et les titres qui essayent de sortir du carcan finissent par trop ressembler à complètement autre chose. Mis à part ça les morceaux sont tous bons, le chanteur est excellent - dans un registre très différent de ses prédécesseurs - le tout est un peu longuet, mais ça reste un album tout à fait solide et sous-estimé.

    Message édité le 16-09-2021 à 10:26 par Celuidudehors

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    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Il y a un chouette bootleg, "Brain Sabbath", tiré de la tournée pour cet album, et il servirait presque de meilleure introduction à ce line-up. 12 titres dont 6 venant du COD (et une reprise de Black Sabbath pas nécessaire).

    Note donnée au disque :       
    Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

    Linderson délivre une très bonne prestation mais peine à égaler ses 2 prédécesseurs oui. J'ai eu du mal à me décider entre "album génial" et "album moyen", en fait la bonne réponse c'est "album trop long". Les 5 premiers albums tournaient autour de 35min, avec celui là c'est quasi le double (et même pas quasi sur la réédition avec 2 bonus), et forcément tout n'est pas au niveau.
    Alors si le groupe avait eu la présence d'esprit de ne garder que l'excellente moitié - qui pour moi n'a pas à rougir face aux albums précédents - je suis convaincu que ce Children Of Doom aurait meilleure presse. Faites le test de la playlist en ne conservant que les pistes 1/2/4/6/9/12-quelle belle revisite qui réussit à être totalement pertinente sans occulter l'intouchable version d'origine !- et vous constaterez par vous même. 4/6 pour le disque tel qu'il est, trop long donc, 5/6 pour la version coupée.

    Note donnée au disque :       
    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Ou... heavy one finger predicatonal coin coin metal ?

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    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    Le style c'est plutôt doom transitif, non ? hashtagargumenté