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The Wake (USA) › Perfumes and fripperies

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Membre Note Date
Shelleyan      mardi 23 mars 2021 - 23:22

cd • 11 titres

  • 1Daisy
  • 2Hammer hall
  • 3Marry me
  • 4Break me not
  • 5Perfumes and fripperies
  • 6Rusted 20
  • 7Everything
  • 8Emily closer (MH Direct-Drive Mix)
  • 9Big empty
  • 10Figurine
  • 11Rusted (Hz Healer Mix)

extraits vidéo

informations

Blaylox Studios, VMS, Suma Recording Studio, Ohio, USA.

https://thewakeus.bandcamp.com/

line up

Troy Payne, Richard Witherspoon, James Tramel, Daniel C

Musiciens additionnels : Caroline Blind (guitare additionnelle, vocaux), David Wolfenden (guitare additionnelle)

chronique

Perfumes and fripperies…Rien que ça. C’est qu’il s’agit d’une autre génération, avant celle des ‘ouaich’, d'aujourd’hui largement quinquagénaires. The Wake (les Américains) n’avaient plus donné signe de vie depuis presque 24 ans, ça en fait un bail. Alors pourquoi maintenant ? Je ne me suis guère penché sur la question, je suis un pragmatique, je pose le cd dans le lecteur, j’écoute, j’analyse. Pour la petite histoire, je n’ai jamais tenu ces Américains pour une formation majeure mais ça ne les empêchait pas de faire très bien le job, avec ce gothic rock aux guitares rugissantes, pas loin du deathrock. Justement, ces guitares, on les retrouve d’emblée sur le premier morceau, le meilleur de l’album bien que le plus lent. Batterie lourde, au ralenti, des pas nappés de réverbération et cette gratte rampante, avec des accords maladifs, imperceptiblement croissant en tristesse. J’avoue que la mélancolie étrange qui se dégage de ce titre m’obsède complètement. A priori, ça part plutôt bien, sentiment confirmé par ‘Hammer hall’ qui permet de retrouver le style du groupe. Bien sûr, les accords de départ de ‘Marry me’ plagient un tantinet les Sisters of Mercy mais ça n’est pas trop grave, ‘Break me not’ flirte avec un deathrock lent, c’est cette identité américaine qui aussi fait la patte du groupe, coiffant de fait au poteau plusieurs formations britanniques des 90’s moins sombres, moins ‘too much’ (Nösferätü, Rosetta Stone…) car il faut l’avouer, arrogance de la jeunesse aidant, The Wake y allaient avec les réverbérations, l’atmosphère profonde et noire goth as fuck. On retrouve bien les ingrédients mais avec moins d’épices, les chansons sont bien composées, bien produites, mais le côté papy commence à se faire légèrement sentir à partir de ‘Rusted 20’. La basse claque au plomb, ce sont les rythmes qui s’avèrent plus lents, ‘groovy’ (faut pas déconner non plus), les guitares serpent et le chant efficace équilibrent. Je chipote un peu parce que même si ‘Emily closer’, sympathique, n’était pas foncièrement nécessaire, le combo achève en beauté, comme il a débuté, avec un beau titre ('Figurine') déchirant avec des riffs lents, émouvants. Etonnamment, après tellement de temps, les mecs n’ont pas trop perdu la main; je suis moi même devenu moins sévère, gavé que je suis d’une génération nouvelle de goth rock au format hipster lyophilisé. ‘Perfume and fripperies’ s’installe donc fermement à sa place de troisième LP, avec une touche de classe vieillotte et délicieuse.

note       Publiée le mardi 23 mars 2021

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    nicola Envoyez un message privé ànicola

    Des fripperies, comme dans frippertronics ?

    Flesheaters Envoyez un message privé àFlesheaters

    Pour moi, c'est mon album préféré de 2020.