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Delirium Mask › Acto I
- 2020 • Autoproduction 1 Téléchargement Web
détail des votes
Membre | Note | Date |
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allobroge | vendredi 19 mars 2021 - 21:26 | |
Shelleyan | jeudi 18 mars 2021 - 21:09 |
téléchargement internet • 6 titres
- 1La culpa
- 2Ofelia
- 3Candado negro
- 4Dia de ira
- 5Corazón malévolo
- 6Presencia
extraits vidéo
informations
https://deliriummask.bandcamp.com/
line up
Angie Succubus (chant), Araignée/Gonzalo Araña (basse, chant), Stillborn (guitare), Katharsis (batterie)
chronique
Acte 1, celui d’une pièce au parfum âpre, aux teintes de garra de león (rouge sang en traduction européenne). A son écoute, on comprend bien pourquoi l'album ‘Entes’ est un disque aussi fort. Rien qui ne soit tombé du ciel, du travail (y compris visuellement avec des clips soignés), de la créativité, de la sincérité, tous les éléments sont déjà en place sur cet EP. Les ingrédients de base ne sont pas si complexes, une énergie punk, une aura sombre et des musiciens en pleine possession de leurs instruments, le secret de la recette, c’est la manière de les arranger. Du punk, Delirium Mask ont retenu l’art de ne pas faire durer trop les morceaux: autour des trois minutes. Leur patte, c’est de tirer le maximum de ce temps ‘imparti’; on a parfois l’impression que les compositions durent le double non pour cause d’ennui mais parce qu’elles sont riches en rebondissements: cassures, accélérations, riffs changeants, sans démonstration technique stérile mais en servant à la fois la mélodie et l’atmosphère. Epaulé par un bon mixage et une production efficace permettant à chaque partie de tirer son épingle dans le rendu global, le disque s’écoute tout seul, sans temps mort. On reconnaît aisément les sonorités propres au style mais le combo pimente chaque chanson de trouvailles irrésistibles (le riff assassin de ‘Ofelia’, l’intro religieuse de ‘Día de ira’, la rage quasi horror punk de ‘Candado negro’, le ton nuancé, nocturne, de ‘Presencia’…). Pour le reste, ça s’appelle le savoir-faire, le chant de Angie est irrésistible (sans singer Siouxsie), les effets de répons entre elle et Gonzalo le bassiste cartonnent, la rythmique plombe l’arrière-fond sans relâche, la guitare crache ses riffs comme un dragon en rut, entre noirceur grinçante et électricité punk. Tandis que dans le genre, l’Europe traîne la patte, le salut semble venir de plus en plus d’Amérique du Sud. Ne reste qu'à prier que cet EP soit un jour disponible sous nos latitudes sous forme physique...
note Publiée le jeudi 18 mars 2021
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