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Drowning Pool › Sinner

  • 2001 • Wind-Up 504091 2 • 1 CD

cd • 11 titres • 37:24 min

  • 1Sinner02:27
  • 2Bodies03:21
  • 3Tear Away04:14
  • 4All Over Me03:12
  • 5Reminded03:24
  • 6Pity02:52
  • 7Mute03:20
  • 8I Am03:49
  • 9Follow03:20
  • 10Told You So03:06
  • 11Sermon04:19

informations

Produit et mixé par Jay Baumgardner. Enregistré par James Murray, assisté de J.D. Andrew. Enregsitré à Ocean Studio (Burbank). Mixé à NRG (North Hollywood). Masterisé par Tom Baker à Precision Mastering (Hollywood).

Sorti en CD, cassette. Illustration par Ed Sherman.

line up

Dave Williams (voix), Mike Luce (batterie), C.J. Pierce (guitare), Stevie Benton (basse)

chronique

A l’heure où la nostalgie des uns fait la dépression des autres, il est bon de se retourner vers des disques qui n’ont pas marqué dans la vie, vers des groupes qui n’ont pas déclenché la passion en tant qu'auditeur ou spectateur. Parmi les nombreuses vagues de mode que la musique industrialisée américaine nous produit depuis qu’Edwy Plenel a commencé à se laisser pousser son europhilie et ses moustaches, voici représenté encore une fois ici le néo métal, le nu métal, le nounou métal ? Enfin, un métal nouveau, qui était donc censé être moins obsolète que l’ancien, et dans "ancien" se trouvait officiellement tout ce qui avait été produit entre les années 1970 et le premier Korn, ça faisait du monde ! Dans cette vague plus mieux neuve démarrant comme un coup marketing et finissant dans les fêtes de la musique des villes de nos régions, que certains anciens ont vu comme putride et non avenue, se dégageait certes des groupes qui au premier abord faisaient lever le sourcil devant l’originalité et l’inventivité, la réinvention de leur style, je vous laisse croiser les requêtes par "bouboules" et "genres" dans notre module de chronicophile, 20/20 divisé par Deftones multiplié par Korn moins Incubus égal euh… et puis il y a les autres, ceux qui ont pris des bouts d’espace dans les grilles radio et qui se sont évaporés. Il y a Drowning Pool par exemple, qui barbote dans ma mémoire tel un Casimir fatigué d’être si rebelle en dessous de ses mètres cubes de graisse plastifiée… Le modèle à l'oeuvre dans cette "scène" se répéte dans la continuité : des mecs à dreadlocks, de la sinistrose, de l’automutilation, de la haine de soi, une relation particulière au christianisme, des drogues dures qui flotte dans le couchant, trois quatre accords par morceaux, un hit qui passera à la radio (« Bodies » ici), des coupes de barbe (pardon : de bouc) improbables, des tatouages bornéomoches ponctués de piercings à l'arcade, des marcels, des jump jump dans le pit, du chant clair, un peu de rapounet, un peu de drum and bass, des grognements de mutilés, enfin, vous voyez d’ici le portrait ! Et encore une fois, comme chez tous ces autres groupes que vous trouverez en recommandation, on ne peut dire que tout cela soit mauvais, il y a de belles mélodies qui pourraient être jouées plus vite dans des groupes de pop estudiantine comme on disait dans le temps, des ambiances parfois assez planantes par ce son ronronnant, et finalement pas très agressif, mais tout ceci est bien linéaire et répétitif comme un solo de James Shaffer… et enfin, dernier point commun, la lose discographique, et la lose tout court. Après une démo introuvable, voici l’album vendu douze trillions de fois, auquel succédera N° 2 pour transformer l'essai. Ensuite : l’oubli, malgré des sorties régulières… le chanteur qui décède, des mecs qui lâchent l’affaire, et puis ça y est, on se retrouve à faire la première partie du groupe local. Je conseille donc ce disque aux gens patients, qui aiment écouter le même morceau de manière différente sur un laps de temps d'une petite heure, adeptes du passé, pas le passé trop simple non, mais bien celui qui "était mieux avant" !

note       Publiée le dimanche 28 février 2021

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    Richter Envoyez un message privé àRichter

    Je me souviens du hit Bodies vu 141 487 612 vues sur Youtube. Un mix entre Korn et Tool (pour la voix du chanteur). Pas inoubliable.

    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
    avatar

    Il y a toujours des gloires dégonflées dans ces grandes vagues marketing, quand on regarde dans le "grunge" ou le "pop punk", dans le "métal indus", le thrash, le hard rock glam... (je me relis, j'aime ma coquille "James Suffer"...)

    Note donnée au disque :       
    Dun23 Envoyez un message privé àDun23

    Chronique très juste, je m'y reconnais bien là dedans. On pourrait rajouter Godsmack et Staind, en sympa mais pas mémorable.