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Then Comes Silence › Machine
- 2020 • Oblivion/SPV SPV 242002 CD • 1 CD digipack
cd • 10 titres
- 1We lose the night
- 2Devil
- 3Dark end
- 4I gave you everything
- 5Ritual
- 6W.O.O.O.U
- 7In your name
- 8Glass
- 9Kill it
- 10Cuts inside
extraits vidéo
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enregistrement
Dubious Studio, Stockholm, Norvège.
line up
Alex (chant, basse, synthé), Hugo Zombi (guitare), Jonas (batterie), Mattias (guitare)
Musiciens additionnels : Hanna Carlsson, Karolina Engdha, Nicklas Stenemo (choeurs)
remarques
https://thencomessilence.bandcamp.com/
chronique
- Styles
- gothique
- post punk goth
N’allez pas prendre une douche après l’écoute de ‘Machine’ surtout si vous souffrez d’eczéma, que l’eau est calcaire ou simplement que vous avez la peau sèche parce que si vous commencez à fredonner les morceaux il y a bien des chances que tout l’album y passe. L’album est en effet une succession de tubes tous plus savoureux les uns que les autres. Le plus étonnant est qu’il y a pourtant eu du remue-ménage dans le line-up avec le remplacement complet de la paire guitares et l’arrivée notamment de Hugo Zombi que je mentionnais dans la chronique de ‘Then comes silence II’ mais cela n’affecte nullement l’écriture, le groupe confirme son style et sa maîtrise. Tous les ingrédients de ‘Blood’ sont présents avec une bonne louche de chantilly mélodique pour les gloutons. L’une des grandes qualités de The Comes Silence est d’avoir soigneusement évité le registre ‘goth post-Sisters’; Alex est vraiment un très bon chanteur, pas toujours si éloigné d’un Gave Gahan en légèrement moins grave et depuis qu’il a cessé d’y coller des effets, sa sensualité noire n’en est que mieux mise en valeur. Des arrangements soignés, variés, des lignes exigeantes (‘I gave you everything’) à l’immédiateté pop, les Suédois transforment en or tout ce qu’ils abordent tant dans les passages appuyés que les moments plus lents (‘Kill it’ pourtant fort de plus de six minutes). On notera ce goût de réserver quelques chansons pour l’apport de choeurs féminins et ça marche une fois de plus avec l’excellent ‘Devil’ où la voix de Hanna Carlsson fait mouche en renfort ou sur ‘Ritual’ où l’aide ne se limite pas aux choeurs mais se présente quasiment comme un duo avec Karolina Engdahl; il y a aussi le pote Nicklas Stenemo du combo Death metal Frubowl qui vient prêter main forte sur le brillant ‘In your name’ (paroles intelligentes et clip magnifique). Le secret réside peut-être dans ce fait que les Suédois savent concevoir une base brute ultra séduisante et travailler les détails de manière maniaque (ce don de savoir utiliser les choeurs, de caser une petite ligne de synthé où il faut, quelques imperceptibles cymbales ou petits bruits qui emplissent l’espace juste comme il faut). Voilà donc un cinquième opus qui frappe fort qui prouve que le groupe a les armes pour se tailler une place de choix dans le paysage musical sombre et au delà, si ce n’est pas déjà fait.
note Publiée le samedi 27 février 2021
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- Aplecraf › Envoyez un message privé àAplecraf
J'arrive toujours pas à m'y faire à cet album à côté du précédent. Grand moment cependant le clair obscur de "Kill it" entre Bowie et peter murphy
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