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Membre | Note | Date |
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Shelleyan aka Twilight | jeudi 18 février 2021 - 21:25 |
Artur Ríos, Ester Subirana
Edition limitée signée par le groupe.
Au départ, je me suis demandé si Los Humillados étaient une farce. Les compos qu’il m’a été donné d’écouter (sur des compilations ou des splits principalement) sonnaient tellement brouillonnes, mal ficelées, mal mixées, sans direction artistique, qu'elle me gênaient presque par leur amateurisme. Pourtant le duo affichait alors plus de dix ans de carrière, une belle poignée de K7s, un single, quelques ingrédients me laissant supposer qu’il devait y avoir plus derrière tout ça. Mu par ma fichue curiosité, j’ai finalement opté pour ce cd datant de 2008, supposant qu’aussi ardus qu’aient pu être les débuts, après vingt ans, les mecs devaient avoir gagné de l’expérience et de la maturité. Figurez-vous que pas tant que ça. Oui, il y peu de progrès, l’impression que chacun improvise complètement sans parvenir à se caler sur l’autre a partiellement disparu, la programmation sonne un peu plus soignée mais malgré ces années écoulées, le sentiment demeure d’avoir affaire à des jeunots enregistrant une démo après deux mois de répétitions. Une chose est certaine, qu’est-ce que c’est gonflant ! Déjà que les orchestrations sont épurées, minimales, les tempi lents, alors en plus quand la portée du chant sonne peu claire, pas toujours bien ajustée, que certains effets collent mal, il devient pénible de s’envoyer cette musique. Pas de mélodie prenante, pas d’atmosphère spécialement efficace, les morceaux se baladent entre une cold wave ennuyeuse et une dark wave mal fichue (‘Lagrimas’ dont le piano pourri ne suit pas le rythme, ‘Acaso alguien podria mejorar el silencio ?’ qui plagie honteusement ‘Eisbar’ de Grauzone), sans grand intérêt, dont on ne retient pas grand chose. Je ne dis pas qu’une poignée de chansons ne surnage pas au milieu de ce brouet mais elles sont rares et surtout, pas assez relevées pour serrer les dents le reste du temps. Il faut quand même se farcir dix-sept pistes d’une moyenne de trois minutes (parfois plus, parfois moins). Pour résumer, difficile d’avoir l’impression d’écouter un disque abouti, c’est plutôt comme si le duo expérimentait dans sa cave et qu’il avait compilé tous ces essais sur un disque. Mortel et sans intérêt, toujours se fier à son premier ressenti.
note Publiée le jeudi 18 février 2021
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