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Nosferatu › Prince of darkness
- 1996 • Hades records HADCD002 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Shelleyan | dimanche 31 janvier 2021 - 18:44 |
cd • 10 titres
- 1Eye of the watcher
- 2Ravage
- 3Uninvited guest
- 4The haunting (main mix)
- 5Into the night
- 6The passing
- 7Graveyrad shift
- 8The passing (swamp mix)
- 9The hunger
- 10Invocation
extraits vidéo
informations
The House in the Woods, Bletchingley, Surrey, Royaume-Uni.
line up
Dominic LaVey (chant), Damien DeVille (guitares, clavier, programmation), Dante Savarelle (basse)
chronique
Il était un jour trois petits cercueils qui se faisaient grave chier chez eux au magasin de pompes funèbres; du coup, ils décidèrent de se mettre debout sur leurs petites pattes de cercueil et d’aller faire un tour en ville. En arrivant à la gare, ils eurent l’idée d’immortaliser l’escapade en passant par le photomaton…Mais ces foutues machines ne sont bien entendues pas désignées pour les cercueils, les pauvres durent alors se rabattre auprès d’un passant charitable qui eut pitié. Le quidam étant un proche de musiciens ayant constitué un petit orchestre de musique sombre du nom d’un vampire célèbre, il leur proposa le cliché (traitreusement dissimulé dans sa carte mémoire, une des premières du genre à l’époque, sans se soucier d’une quelconque histoire de copyright ni de l'avis des trois cercueils). Désolé mais il faut bien animer un peu la chronique puisque la musique n’y suffit pas. On se taira sur la petite intro instrumentale, le groupe nous fait le coup à chaque fois, c’est plaisant mais anecdotique. Ah oui, il y a eu du nouveau, Damian DeVille a fait du ménage (ou c’est les autres qui se sont barrés, on s’en fout). Nouveau bassiste, nouveau chanteur. Le petit nouveau a un timbre totalement lambda mais nettement plus obscur et qui du coup sied mieux aux ambitions du trio. On a fait du shopping également au magasin de musique pour investir dans une nouvelle boîte plus claquante et moins cheap. Le souci, c’est que ça ne change rien à la donne, on l’impression d’écouter ‘Rise’ l’inspiration mélodique en moins (si, la production est moins froide, plus organique). Je ne m’acharnerai pas sur Dominic LaVey, chant lambda mais il fait le taf, c’est juste que niveau compo, c’est fort peu inspiré une fois encore…Les plans sont connus et hyper convenus par rapport au genre mais, plus grave, par rapport au groupe lui-même. Trois ans, trois albums, trois chanteurs différents, deux bassistes, l’unique membre demeurant le guitariste. On vous fait un dessin ? DeVille tourne sur les même techniques d’écriture depuis le premier album et si les mélodies faisaient clairement illusion au départ, elle s’est dissipée dès le second opus. Il y a bien un ou deux moment de plaisir sincère (les bons ‘The passing’ et ‘Graveyard shift’, éventuellement ‘Invocation’) mais ils auraient pu être écrits par n’importe quelle formation de la vague britannique des 90’s et ne suffisent clairement pas à insuffler du sang frais au cd. Du moins, l’atmosphère renoue-t-elle avec un aspect obscur plus en adéquation avec les aspirations de Nösferätü. Les taphophiles en papier mâché lèveront donc un sourcil curieux avant de le baisser et vaquer à leurs occupations. Même plus des seconds mais des troisièmes couteaux…L’ironie suprême ? Des crucifixs sur les couvercles du cercueil et la photo des membres dans un miroir dans le livret. Petits joueurs !
note Publiée le dimanche 31 janvier 2021
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