Mort-moi, crunch, crunch, crunch, à coups de synthés et de boîtes vintage qui tapent. 'Danse, danse, mais ne me désire pas, ça ne se fait pas', chuchote la voix nappée de réverb’ en second plan. ‘Huiiii’, grince le Synthé quand tu t’approches trop. Mort-moi, ce goût, tu le connais déjà, celui des néons d’autrefois, d’une froideur dont on a terni l’éclat. Crunch crunch, ici on ne chante pas, on récite froidement parce que c’est menaçant, on joue sur les rimes. ‘Nostalgie chronique’, c’est écrit dans le texte, non pas des doudous mais des yaourts 'vous savez, la P'tite Fleur', sans odeur, sans couleur, parce que le blanc grisâtre, ça fait travailler l’imagination. Mort-moi, mort-toi, déjà vu, déjà entendu, jadis, aujourd’hui, et après ? Crunch, crunch, érotisme synthétique, pour dancefloor filtré polaroïd noir et blanc. C’est comme ça. Tu danses là-dessus ? Tu trouves ça bien ? C’est toi qui vois, tu finiras seul de toute manière, je n’ai plus le goût de rien…3,5/6