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The Last Days Of Jesus › The last circus

  • 2017 • Zim-Zum 2366-003-2 • 1 CD digipack

cd • 16 titres

  • 1Joker's aid
  • 2Hop hop
  • 3Any changes my friend ?
  • 4Love turns to hate
  • 51-2-3 war
  • 6Calling alien
  • 7Hey you, we all fall down
  • 8The jungle power
  • 9Swing to the clown
  • 10Voice of the chosen
  • 11Cabaret of life
  • 12Calling for gods
  • 13Switch off the sun
  • 14Steel love
  • 15She died
  • 16Arthenice (one tear of a clown)

extraits vidéo

informations

Pulp Studio, Bratislava, Slovaquie.

https://thelastdaysofjesus.bandcamp.com/

line up

MaryO The Joker (chant, choeurs), Feššy (guitare, choeurs), Bajo (basse, choeurs), Vajco (batterie), Anjou de Cou-Cou (clavier, stylophone, choeurs, jouets)

Musiciens additionnels : Hellebore (chant en français, accordéon), Hanka G (chant féminin), Fabko (contrebasse), Matej Korbelič (trompette)

chronique

Nous sommes si loin du noir funèbre des débuts…Aujourd’hui c’est le jaune poussin du chapiteau mais rien de surprenant, voilà bien longtemps que les Last Days of Jesus ont rejoint les rangs du batcave, ses malles à trésor, son univers guignol macabre, son humour noir, comme autant de métaphores ou d’échappatoires de la vie…Ils ne sont donc pas les premiers à s’intéresser au monde du cirque. Et puis, Shakespeare ne disait-il pas: ‘Le monde entier est un théâtre, Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs. Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles.’ ? De fait, ce n’est pas une surprise, leur cirque à eux se place d’emblée sous le signe du sourire grimaçant avec musique de foire, voix féminine annonçant en français ‘l’époustouflant et inégalable, le grand …Joker !’, ricanements de l’intéressé, cuivres accompagnant l’explosion post punk goth. A plus d’un titre, ce disque me fera penser aux Damned (‘1-2-3 war’) dans cette manière de mêler racines punk, sonorités goth, avec des éléments psychédéliques (le clavier, les cuivres sur certains titres), garage, avec toujours ce sens de la décadence typique des Slovaques. Les morceaux cartonnent, s’avèrent riches, variés, compilant les influences du combo tout au long de leur carrière, proposant en bonus des nouveautés, ainsi l’excellent ‘Any changes my friend ?’ rompant avec les structures tendues chères au groupe par un aspect direct et groovy, au rythme ponctué de cowbells entrainants. Celui qui tire son épingle du jeu, c’est MaryO dont le chant s’est tellement approfondi au fil des ans qu’il évoque dans certaines tonalités celui de Veljanov dans les accents les plus méchants de Deine Lakaien. De manière générale, groupe dans son entier témoigne d’un savoir-faire et d’une maitrise impeccables, altérnant guitares musclées, froides, batterie roulante et tribale, frappes directes, rogues fous, cuivres, dans un bouillonnement d’influences (du punk au cabaret en passant par le rock psychédélique, le batcave, le gothabilly, la fanfare…). Le petit souci est qu’au moment où on sort ses sous pour un sachet de popcorn à l’entracte, ce dernier n’arrive pas. On s’agite mal à l’aise sur son siège avec une envie de pisser qui commence à titiller l’entre-jambe. Heureusement des morceaux de la tempe du très goth rock ‘Calling for gods’ permettent de ne plus trop y penser. La vérité est pourtant évidente, ce disque est quand même long. Certes aucune pièce n’est ratée mais toutes ne sont pas essentielles: ‘Cabaret of life’, ‘Voice of the chosen’, ‘Steel love’, pas mauvaises mais convenues pour qui est familier du style des Last Days of Jesus. Heureusement, le combo relance toujours le show avec quelques éclats surprenants (‘She dies’ avec son intro limite cowpunk), avec un final assez grandiose purement cabaret avec répons entre la funambule et son partenaire comme une métaphore du couple dans une atmosphère pas loin d’une interprétation intimiste du Fantôme de l’Opéra ou de Pygmalion et sa muse. Baisser de rideau parfait sur un spectacle pas exempt de longueurs mais riche et varié en émotions.

note       Publiée le jeudi 28 janvier 2021

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