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Blood Incantation › Starspawn

cd • 5 titres • 35:06 min

  • 1Vitrification of Blood (Part 1)13:38
  • 2Chaoplasm05:43
  • 3Hidden Species (Vitrification of Blood Part 2)06:57
  • 4Meticulous Soul Devourment04:20
  • 5Starspawn04:28

extraits vidéo

informations

Enregistré, mixé et masterisé par Pete DeBoer au World Famous Studio (Denver, Colorado, Etats-Unis), janvier 2016.

Sorti en cd, vinyle, cassette, fichiers numériques. Illustration par Don Dixon.

line up

Jeff Barrett (basse), Morris Kolontyrsky (guitare), Paul Riedl (guitare, voix, claviers), Isaac Faulk (batterie)

chronique

  • wake up ! it's a dream ! wake up !

A L'HEURE où j'écris, il sera bientôt possible d'avoir sur notre petite fiche policière les goûts et les couleurs, les opinions, les religions et la politique et même les commentaires sur les réseaux sociaux ("internet" en vieux français), c'est le Conseil d'Etat qui est OK. Est-ce que vous aussi sur votre petite fiche, il y aura écrit "aime le death metal, regarde des vidéos japonaises douteuses, achète de la javel sur amazon et écoute des morceaux de death metal, et puis aussi écrit des chroniques qui donneront lieu à un alinéa de plus sur votre petite fiche qui dit aussi que vous regardez l'intégrale de X-Files sur un fournisseur d'accès à des séries en streaming ou encore pire : que vous téléchargez tout ça comme un porc sur un miroir bengali de pirate bay ? Il sera écrit sur la mienne : "aime bien Blood Incantation, les a vu dans un festival alcoolico-satanico-capitalisto-gore en Tchèquie (l'autre pays du DARK OUEBE), et a été subjugué par cette nouvelle vague de death psychique jouée par mon voisin technicien réseau et/ou de surface comme le gars dans Anvil, ce film visionné par Bibi, candidat à l'anormalité, et qui a donc bien apprécié Blood "Colorado" Incantation en concert dans les années 2010 chef, c'est ça ? Je vérifie de suite dans son historique. OH, vous croirez jamais ce que vous allez voir chef : il dit qu'il n'aime pas les vinyles, et en achète quand même ! Et il écoute aussi bandcamp au boulot en faisant semblant de travailler. Il semble se dodeliner à l'instant où je vous parle chef : Starspawn, ce premier album de ce groupe américain donc fondé par votre voisin de palier qui ressemble à Pascal Mulot jeune est un petit chef d'oeuvre de death dit ésotérique chef, comme la femme du surchef mais en plus mystérieux, avec des solos cosmiques qui bercent comme cette drogue qu'ils prennent dans les rêves parties, comme des sauvages qui s'amusent, c'est comme les festival de death metal, cette communion insoutenable entre les notes, la régularité des riffs qui tuent chef, on peut pas le toléré sa non ? ". Alors, autant faire simple et mettre la carte Michelin sur les tables dans le respect des gestes barrières : assumons la plaisanterie jusqu'au bout comme Kundera, à faire de la taule pendant 10 ans juste pour une blague ! On pourra se dire : "j'ai été Résistant moi Monsieur, j'ai écouté du death et d'autres choses encore pire, j'ai écrit dessus, y a des gens qui ont commenté dessus, parfois même certains de ces commentaires été modifiés ! Supprimés ! Parfois même il y avait des erreurs dans les chroniques ! Du mauvais goût ! Des bon goûts ! Des mauvais bons goûts ! Et tout ! Comme dire "petit" chef d'œuvre, alors qu'il pourrait être tout simplement dire Grand Œuvre le Rastignac, il s'est appelé comme ça en 1998 sur un PC de la BU de la fac Gergovia car il se disait "faut un pseudo pour les chats rooms, faut que j'en trouve un, oué l'Auvergnat qui monte à la Capitale comme un enculé, c'est cool ça". J'ai retrouvé l'historique chef, noir sur blanc. Windows 98. Fin. Et, sur les crêtes d'une conclusion qui se fait attendre comme un train annulé depuis deux semaines, voici donc un grand premier album sorti après quelques undergrounderies et un joli split avec Spectral Voice, dans une toute petite discographie, qui prend le temps de prendre le large, et de vous faire planer comme un neuromancien n'en pouvant plus de se gaver de bits et d'électrons, et voulant tout simplement revenir à des plaisirs consacrés, aussi bateaux que de baver en se laisser bercer par ce death metal onirique et complexe et beau, profond et labyrinthique écrit par José, qui n'est pas seulement coquet mais aussi, disons-le, et réhabilitons-le : aussi classe que vous et moi, planté devant nos ordinateurs à faire autre chose qui nous est demandé.

Très bon
      
Publiée le mardi 5 janvier 2021

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Ouais, on les écoutait vraiment, ces foutus albums. Pour ma part, Spaceboy avec sa pochette qu'on dirait du stoner psychotique, je place ça au dessus d'Acid Bath, dans une folie équivalente. En tout cas pour leur premier, le second est clairement une grosse influence de Blood Incantation, y'a juste de la double et des growls en plus, mais au coeur c'est complètement ça.

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Haha, ils doivent avoir 20 ans en plus ^^ Je ne me rappelle plus trop ce que j’avais pu te graver hormis Sloth et sans doute l’ep de Lair of the Minotaur que tout le monde m’avait demandé à l’époque. Les tiens j’ai du en régulariser une bonne partie depuis. Je me rappellerai toujours de la claque que m’a mise ton Cdr de When the Kite strings pop. C’était cool l’époque du cdr trading.

saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Spaceboy, mais oui, on parle pas assez de ce groupe (dont je possède toujours tes cdr, qui fonctionnent encore !)

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Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

Note à moi même : - Ne jamais regarder la fiche d’un groupe sur metal archives avant de lancer une écoute pour découvrir ce groupe qui a la côte ces derniers temps. Parce qu’avoir en tête la vision d’un Gérard Jugnot en déni de sa calvitie comme guitariste chanteur est contre productif vis à vis des images et paysages étranges que m’évoque la musique. Je comprends d’ailleurs bien le succès d’estime du truc, ceux que j’ai pour l’instant écouté, le dernier en date et celui-ci sont bien foutus. Par moment, je repense à Spaceboy, le groupe chelou un temps signé sur Southern Lord qui proposait lui aussi un mélange incongru de Death, sludge, math rock et sonorités synthétiques spéciales.

nicola Envoyez un message privé ànicola
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Ça me fait de l’oreille, ce groupe.