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Christian Death › St Valentine's day massacre

cd • 11 titres

  • 1Intro/poem
  • 2Born in a womb, died in a tomb
  • 3Wretched mankind
  • 4Man to Father Fire
  • 5Suivre la trace de quelqu'un
  • 6Children of the volley
  • 7Cavity
  • 8Face
  • 9Woman to Mother Earth
  • 10Kneel down
  • 11This is heresy

informations

Enregistré live au Subterania, Londres, Angleterre, le 14 février 1990.

line up

Valor (chant, guitare, clavier), Nick the Bastard (guitare), PJ Phillips (basse), Vic de Boer (batterie)

chronique

St-Valentin 1990, Christian Death donne un concert à Londres en conclusion d’une tournée éprouvante…L’heure est à l’ambitieux mais décevant double concept album ‘All the love, all the hate’, sans doute pas le réservoir dans lequel le groupe puise le plus volontiers aujourd’hui pour ses lives mais à l’époque, nous sommes en plein dedans. Pourquoi pas après tout ? La scène est aussi là pour dévoiler certains potentiels. A priori, on s’étonne, c’est la haine qui est principalement représentée avec pas moins de quatre morceaux (impasse faite et c’est une bonne chose sur le pourtant single ‘I hate you’), l’amour n’a que deux représentants et pas, c’est très regrettable, le bon ‘We fall like love’…Autre sujet d’interrogation, pourquoi sortir aujourd’hui un live d’une période plutôt contestée chez les fans ? Sa présence dans la section bootleg sur Discogs explique-t-elle le pourquoi du comment ? Passons. Outre ma passion inextinguible pour le groupe, j’espère encore et toujours le live de qualité et ce n’est pas cette fois que cela arrivera. On espère au départ car le son paraît plutôt bon mais on déchante vite quant au mixage. La guitare occupe toute l’avant-scène avec un grain grésillant et terriblement agaçant sur certains titres gommant toute nuance et déniant surtout gravement la force de la rythmique complètement effacée. Même sur le calme et plus cristallin ‘Suivre la trace de quelqu’un, elle occulte légèrement le chant. Parlons-en justement. Lui aussi sait se montrer insupportable quand Valor hurle ou use d’effets (‘Man to father fire’, salement éprouvant pour les nerfs, ‘Wretched mankind’ purement et simplement massacré au côté de Valentin, limite méconnaissable). Après cette pause, la guitare balance à nouveau ses grincements qui feront la fête à vos plombages jusqu’au bout, c’est proprement affreux. Après tout, nous ne somme pas là pour un disque de bruitisme, n’est-ce pas ? Cette vrille continuelle défigure en beauté ‘Cavity’. C’est ensuite au tour de ‘Face’ avec sa batterie toute mollassonne d’intro de se faire prendre sans vaseline, pire que du raw black enregistré dans la cave. Bordel, réglez ce son de gratte ! C’est dire si la pause de l’intro ‘Woman to mother earth’ est un bienfait pour les oreilles; de courte durée car la seconde partie est une vraie bouillie sonore. Comment se sentait le public devant la scène ? Parce que dans ma position d’auditeur, ça devient un supplice, un chaos sonore ponctué de bribes de phrases, de hurlements, sur presque neuf minutes. A croire que le combo cherche à se saborder, ‘This is heresy’ est hachée sans pitié au mixer à nouveau pendant près de neuf interminables minutes. C’est limite un bon exercice de blind test car il faut être fortiche pour reconnaître la chanson originale dans ce bordel inaudible dont on n’a qu’une envie, c’est qu’il prenne fin. ‘Bonsoir, arrivederci, hasta la vista’, conclut Valor, c’est ça, casse-toi !

note       Publiée le mardi 15 décembre 2020

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