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Dead Can Dance › Anastasis

  • 2012 • Pias PIASR311CDX 945.U311.022 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
Crevis      jeudi 11 mai 2023 - 18:25
ProgPsychIndus      jeudi 14 décembre 2023 - 23:21
SEN      mardi 1 décembre 2020 - 19:55
torquemada      lundi 30 novembre 2020 - 22:05
Thirdeye      vendredi 3 février 2023 - 04:11
Storm      mardi 10 janvier 2023 - 23:57
Marco      lundi 24 mai 2021 - 21:05
adrenochrome      samedi 1 mai 2021 - 16:15
zugal21      mardi 1 décembre 2020 - 09:19
Dead26      lundi 30 novembre 2020 - 23:16
Shelleyan      lundi 30 novembre 2020 - 21:27
Nekyia      vendredi 23 avril 2021 - 04:26
Raven      mercredi 2 décembre 2020 - 13:50
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 16:16
Wotzenknecht      mardi 1 décembre 2020 - 04:23
allobroge      mercredi 2 décembre 2020 - 19:38
Seijitsu      lundi 30 novembre 2020 - 23:20

cd 1 • 8 titres • 00:00 min

  • 1Children of the sun
  • 2Anabasis
  • 3Agape
  • 4Amnesia
  • 5Kiko
  • 6Opium
  • 7Retunr of the she-king
  • 8All in good times

extraits vidéo

informations

Quivvy Church, County Cavan, Irlande.

line up

Lisa Gerrard (chant, musique), Brendan Perry (chant, musique)

Musiciens additionnels : David Kuckhermann (daf 6)

chronique

Découvrir Dead can Dance en 1987 avec coup sur coup mes deux disques favoris, ‘Spleen and Ideal’ et ‘Within the realm of a dying sun’, ce fut quelque chose. Pour les jeunes goths maniérés, prétentieux, faussement lettrés (et surtout très alcoolisés) que nous étions, le duo représentait une forme de graal, une pureté céleste et funèbre hors de ce monde pour laquelle nous éprouvions une quasi dévotion. Nous achetâmes religieusement chaque album, même ‘Spiritchaser’, puis après le split les travaux solo de Lisa, de Brendan, sans trop réfléchir. Puis, la renommée des deux artiste allant croissant, la B.O. de ‘Gladiator’ sonnant un brin redondante, ils cessèrent d’être notre précieux. Nous revendîmes les disques solo comme pour mieux refermer le couvercle du coffre Dead Can Dance, le préserver de toute scorie et garder sous cloche de verre, intacte, la vénération pour cette musique unique. ‘Anastasis’, résurrection en grec, je n’ai pas hésité comme parfois à l’annonce de reformations et j’ai sorti le porte-feuille. Trompeur, cet album, on s’y laisserait prendre. Il débute magnifiquement, en terrain connu certes, conquis même, mais que voulez-vous ? Les percussions de ‘Children of the sun’ évoquant ‘Advent’, les nappes célestes, un Brendan Perry à la voix sans rides (contrairement à son cuir chevelu), quelle belle entrée en matière ! Parfaitement enchaînée par Lisa sur un splendide ‘Anabasis’ luxuriant, capiteux, oriental tel que le fantasmaient les romantiques et les symbolistes. Toujours ce chant magique, intact. L’aspect arabisant perdure d’ailleurs avec le morceau suivant à la tristesse céleste charmeuse sur fond de percussions; c’est la grande déesse-serpent qui ondule sur ce rythme à travers la nuée; me voici donc rassuré, ce retour discographique n’a donc rien de pathétique. On s’étonne bien sûr un peu du changement d’ambiance de ‘Amnesia’, plus proche des débuts, avec batterie, orchestrations frisant le heavenly goth. Brendan fait bien le job, c’est beau, c’est triste mais c’est…argh…un peu longuet. Le mot est lâché. Imperceptiblement, l’air de rien, on décroche un chouia, l’écoute religieuse 100 % se dilue un brin. Comme pour appuyer suivent les huit minutes d’un ‘Kiko’ poussif, plat, aux mélodies et arrangements exotiques redondants, du Dead Can Dance générique (comme c’est laid de dire ça); même la voix de Lisa ne sauve pas complètement tant on l’a déjà entendu poser son chant de cette manière. Ouf, ‘Opium’ se dévoile vaguement plus rapide dans ses rythmes mais là aussi, le timbre nonchalant de Brendan maintient envers et contre tout l’atmosphère dans une forme de brume moins mystérieuse aux mélodies efficaces mais pas neuves. ‘Return of the she-king’, l’unique duo, s’ouvre sur des harmonies celtes pour se fondre dans un ciel nappé d’échos de ‘Chant of the paladin’ version ‘Braveheart’. Très beau mais clairement pas le coup d’éclat espéré. Après avoir ouvert, Brendan referme le disque sur des atmosphères ambient de littoral, avec des moments de grâce quand il laisse partir son chant dans l’émotionnel tourné face au ciel. Et tandis que les derniers accords se perdent à l’horizon, on reste là, à se demander…Quelque chose cloche-t-il ? ‘Anastasis’ n’est pas un mauvais opus, il est même très correct, voilà le souci. Dead Can Dance, correct ?!? Il manque clairement de cohérence comme si le duo usait de tous les fils anciens pour tisser une tapisserie nouvelle mais dont on connaît les motifs. Rien de catastrophique, c’est juste qu’ils ont placé la barre tellement haut de par le passé, sans compter tous les bâtards doués nés d’un style unique au départ. Un vin enivrant mais légèrement capiteux et pas aussi fruité qu’escompté. Quand le roi et la reine ne s’entendent plus, difficile de reproduire l’alchimie d’antan même si la recette n’a pas été oubliée…

note       Publiée le lundi 30 novembre 2020

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    Note moyenne        17 votes

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    commentaires

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    Absolument, il est très bien ce disque !

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    ProgPsychIndus Envoyez un message privé àProgPsychIndus

    T'es dur rien que le premier morceau est formidable, c'est un bon album, pour moi DCD fait partie de ces groupes qui n'ont jamais fait une merde.

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    Alfred le Pingouin Envoyez un message privé àAlfred le Pingouin

    Moche de vieillir quand même...

    Raven Envoyez un message privé àRaven
    avatar

    J'ai plus de motivation à réécouter I'm outta love.

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Retenté à l'aune de cette juste chronique mais rien à faire pour moi, c'est platitude sur platitude. Cette prod super claire les dessert pas mal aussi (suffit de comparer 'Eye of the Hunter' à 'Ark' pour voir comment ça se plastifie)

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