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Ringworm › Snake Church

cd • 12 titres • 32:33 min

  • 1Snake Church03:36
  • 2Brotherhood of the Midnight Sun02:05
  • 3Fear the Silence02:54
  • 4The Black Light of a Living Ghost01:55
  • 5Destroy or Create01:49
  • 6Shades of Blue04:33
  • 7Innocent Blood02:15
  • 8The Apparition02:55
  • 9Believer03:09
  • 10The Razor and the Knife02:32
  • 11Angel of War02:31
  • 12Temple of the Wolves02:19

extraits vidéo

informations

Enregistré et mixé par Ben Schigel au Spider Studio. Masterisé par Brad Boatright à l'Audiosiege.

Sorti en CD, vinyle, fichiers numériques en ligne. Illustration par Human Furnace.

line up

Ed Stephens (basse) Matt Sorg (guitare, musique), James "Human Furnace" Bulloch (voix), Ryan Steigerwald (batterie), Mark Witherspoon (guitare)

chronique

A quoi ça tient, la justesse, la puissance, le bon album en somme ? Comment j'en arrive à m'ennuyer en 2014 et à headbanguer comme un âne en 2016 ? C'est pourtant peu ou prou encore le même groupe, HF a toujours un coffre monstrueux, Matt Sorg continue de tartiner, et peut-être qu'Ed Stephens se fait un peu plus plaisir que d'habitude, et ça j'aime, entendre de la basse qui virevolte dans tout ce pâté en croûte "aéré". Aéré, car cet album a quelque chose de plus leste, d'agile, d'épique, de riffeur aéroporté, très très énergique, très mélodieux. Je ne dirais pas qu'ils vont jusqu'à jouer à l'"Integrity", à savoir monter un patchwork où Iron Maiden et Sol Invictus jamment en lançant de temps en temps des incantations façons Lustmord - non ! C'est du Ringworm toujours, donc un tantinet bas du front, très violent, mais, et c'est ce qui fait la différence ici c'est la capacité à foutre l'auditeur dans une sorte de transe où le monde se transforme littéralement en pré ou post charnier, où la mort est omniprésente même si invisible comme ça, quand on n'a pas goûté à tout ce délire. Quand on en arrive à s'imaginer comme un croque-mort ambulant façon Bloodborne, que les corbeaux font des clins d’œil et que chaque être vivant autour parait comme un paquet d'organes en pleine excitation épileptique, agressive et suicidaire, ça veut dire que Ringworm a bien fait son travail. Et qu'est-ce que j'aime ressentir cela en écoutant de la musique ou en lisant un bouquin, en bavant devant une toile, en s'endormant devant un film : cette capacité que nous avons à nous transformer en quelque chose que nous ne sommes pas, à changer tout l’environnement d'un coup, c'est cool. Et c'est toujours, toujours mieux de s'amuser comme cela que de regarder les nouvelles ou d'écouter dans "la réalité" les interviews des mauvaises copies carbones des meilleurs groupe de death ou de metalcore ultraviolents, politiciens et économistes, faiseurs d'opinions ou dégobilleurs publics. Pourquoi ? Parce qu'ils sont mauvais, et c'est une constante. Ringworm lui, est toujours au moins un peu intéressant. Et ici, il est cinq étoiles !

note       Publiée le vendredi 27 novembre 2020

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