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Caroline Blind › The spell between

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Membre Note Date
Shelleyan      dimanche 15 novembre 2020 - 23:29

cd • 11 titres

  • 1First
  • 2God damn the sun
  • 3Heaven
  • 4Tribe
  • 5Death to spleep
  • 6Regodless
  • 7Crescent and the star
  • 8Need to say
  • 9Ain't no sunshine
  • 10Death to sleep (alt.mix)
  • 11Regodless (alt.mix)

extraits vidéo

informations

6DB Studios, Salford, Manchester, Grande-Bretagne; Kitchen Sink Studios, San Francisco, Californie, Colombus, Ohio, USA; various places in Los Angeles, North Carolina, England, Scotland.

https://carolineblind.bandcamp.com/music

line up

Caroline Blind (chant, choeurs, guitare, programmation, loops, clavier)

Musiciens additionnels : Richard Witherspoon (guitare, guitare sèche, choeurs), William Faith (basse), Dave Wolfenden (guitare, instruments), Geoff Bruce (batterie), Ashe Ruppe (instruments), George Earth (guitare, guitare sèche), Dave the Dramedy (guitare sèche), CWHK (guitare)

chronique

1997, Philadelphia, deux groupes de première partie sont virés à la demande de Andrew Eldritch (qui n’en est décidément plus à une scène pathétique près) car il les juge ‘trop goth’(MDR): The New Creatures et Sunshine Blind. Ces derniers réagiront avec un certain humour puisque la mention ‘too goth’ figurera désormais sur les vêtements de leur merchandising. Hé bien, cher Andrew, vous qui ne cessez de dénigrer ce mouvement qui vous fait vivre pourtant, apprenez donc de cette grande dame avec laquelle vous fûtes cuistre par le passé, Caroline Blind, comment ‘tourner le dos’ à votre passé goth tout en l’assumant. J’exagère; quand on voit qu’elle a été aidée par des membres de The Wake, Red Lorry Yellow Lorry, Delphine Coma et Faith and the Muse pour la réalisation de son premier essai, il est clair qu’elle ne ‘tourne le dos’ à rien du tout. Elle reprend beaucoup en fait, The Wake justement, Red Lorry Yellow Lorry (pas sur leur meilleur disque en plus) mais aussi Swans, Billy Withers, sans oublier des relectures de pièces de Sunshine Blind. Deux nouvelles compositions au programme seulement. Seulement ? C’est là l’astuce car ces versions sont si personnelles et différentes des originaux qu’elles ont la gueule de nouveautés. Pourtant, ‘God damn the sun’ use de la même orchestration dépouillée à la guitare sèche que l’originale et pourtant, cette interprétation a fait forte impression sur tous les chroniqueurs, je crois; elle est si fluide, si prenante qu’elle semble avait été écrite par Caroline elle-même. J’adore ‘Ain’t no sunshine’ (Oh ?!? Vous ignoriez que je suis fan de la Motown et des styles similaires ? ), c’est dire si la curiosité me rongeait. Beau boulot, comme si Mme Blind l’avait interprétée dans les bonus de ‘Mezzanine’ de Massive Attack. Certes, ‘First’ est une chanson lente et pesante mais sonnant très goth rock; elle se mue ici en une forme d’heavenly goth pour guitare cristalline avec en arrière-fond des volutes électriques toxiques pas si éloignées de certains travaux de Trance to the Sun. Réussite aussi. Concernant ‘Heaven’, si elle reste proche de l’original (un bon morceau sur un disque moyen), le côté heavenly/dark folk lui confère une atmosphère plus sensuelle. Alors qu’on s’habituait à cette approche folk sombre, voilà que ‘Tribe’ déboule sans crier gare dans ses atours gothiques. Ecrit par Sunshine Blind mais sur quel album, je l’ignore totalement, est-ce inédit ? En tout cas, c’est du bon goth rock typique du groupe qu’on est heureux de retrouver, avec un petit feeling deathrock en arrière-bonus (et un petit pont dark folk). Caroline n’a rien perdu de sa verve vocale. ‘Regodless’, un moment fort de la carrière du groupe est repris dans une version plus tranquille et épurée mais très efficace. Idem pour ‘Crescent and the stars’ avec ses percussions ethniques classe. Comme quoi, ressortir les vieilles soupières du placard n’est pas un souci quand on est fin cuistot. ‘Fort bien mais et ces nouvelles compos ?’, se demande Andrew vexé. Trip hop version dark wave pour ‘Death to sleep’. Avec ‘Need to say’, Caroline prouve que sa reprise de ‘God damn the sun’ n’est pas un coup de dé chanceux en lui offrant une forme de contrepoint légèrement plus lumineux mais mélancolique malgré tout. Du bien bel ouvrage. Des remixes ? Tout le monde sait le bien que je pense de la démarche, pourtant force est d’avouer qu’ils sont très réussis, notamment celui de ‘Death to sleep’ qui conserve l’aspect trip hop en renforçant la dimension spatiale. Celui de ‘Regodless’ s’avère moins nécessaire mais plaisant. Une autre lecture simplement. 'The spell between' ? C'est certain qu'il envoûte, cohérent dans sa diversité, triste et lumineux à la fois. Alors Andrew ? Tiens, il est parti ?!? 4,5/6

note       Publiée le dimanche 15 novembre 2020

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