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Inkubus Sukkubus › Mother moon

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Shelleyan      dimanche 18 octobre 2020 - 22:28

cd • 12 titres

  • 1Mother moon
  • 2Dance of death
  • 3Lose yourself to the nymphaeum - acoustic
  • 4Shadows in the darkness
  • 5Zephyrus
  • 6My demons
  • 7I am the one- acoustic
  • 8Dark sisters
  • 9Bitter sweet succubus
  • 10Witch child
  • 11Honey song of Lorelei
  • 12No end to war

informations

Pagan Fire Muzick, Royaume-Uni.

line up

Candia (chant, percussions), Tony McCormack (guitare, programmation, claviers, choeurs), Dave Saunders (basse)

chronique

C’est très joli d’écrire sempiternellement que Inkubus Sukkubus sortent pratiquement la même galette depuis trente ans mais qu’on y découvre sans cesse des trésors cachés comme dans un livre de contes; il y a pourtant forcément des disques meilleurs que d’autres, non ? Assurément et ‘Mother Moon’ compte parmi eux. Le titre éponyme pourtant ne le laisse pas spécialement présager, non qu’il soit mauvais, au contraire, mais il porte à 100 % la griffe du groupe: rythmique de cavalcade type chasse infernale, guitare puissantes en renfort, un peu de clavier (orgue cette fois-ci) pour ajouter à l’atmosphère et bien sûr le chant de l’incontournable Candia. C’est avec ‘Dance of death’, fort belle pièce acoustique, que ça débute. Non que nos Anglais ne se soient jamais livrés à l’exercice auparavant mais cette chanson fait partie de celles qui paraissent avoir été réellement écrites avec une portée rituelle (jeu de percussions simple mais prenant) et pas seulement comme une mise en acoustique d’une composition électrique. Inkubus Sukkubus prennent alors le pari de l’ambiance en poursuivant dans cette voie nocturne par un splendide interprétation de ‘Lose yourself at the nymphaeum’ aux seules guitares sèches et voix. Une merveille pour chaumière de fond des bois à la lueur des chandelles dans le calme. Les deux franchissement allègrement les cinq minutes sans variation et tout le monde s’en réjouit tant c’est beau. On enchaîne avec du lourd, ‘Shadows in the darkness’ constitue l’une des meilleures compos du groupe. Différence d’agencement percussif, synthés ultra prenants, bonus d'une vraie basse, passages dépouillés avant une reprise plus flamboyante encore; comme quoi quand le combo s’essaie à de nouvelles perspectives, il est capable de faire mouche aussi. Nous allons poursuivre dans cette alternance de pièces recueillies, limite intimistes, et de hits goth rock (‘My demons’, très plaisant même si classique dans l’écriture ) en privilégiant toujours plus l’aspect dépouillé. Ca marche. ‘Mother Moon’ est définitivement un disque d’extérieur et de nuit entre magie noire et blanche, à l’image de la belle pochette exprimant à merveille la dualité d’un pouvoir fascinant et inquiétant. Le renfort de choeurs masculins sur ‘Dark sisters’ et le long ‘No end to war’, proche du mantra dans sa technique de répétition, apporte un regain d’énergie. Au final, les Inkubus Sukkubus ont pris quelques risques en livrant un disque acoustique sur plus de la moitié, en allongeant la durée des leurs chansons pour en accentuer l’aspect mystique et atmosphérique. Pari gagné en ce qui me concerne. Hormis ‘My demons’ et ‘Mother moon’ rassurants dans leur style désormais connu, le reste voit des tentatives d’user de nouvelles sonorités, de travailler autrement les agencements. Il en résulte une des grandes réussites de nos Anglais et l’un de leur opus les plus obscurs.

note       Publiée le dimanche 18 octobre 2020

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