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Earth Tone Studios, Sacramento, USA.
Ean Clevenger (chant), Barry Crider (guitare, choeurs), Kyle Vorst (basse), David Wright (synthé, programmation), Topher (batterie)
https://creuxlies.bandcamp.com/
Beaucoup d’éléments sont intrigants chez Creux Lies: leur nom, leur pochette, leurs têtes (hormis le hipster barbu)…Leur musique l’est moins, elle tète à la mamelle des Cure époque dépressive, avec un petit quelque chose de Chameleons sous prozac, une forme de post punk froid, triste, mais pas dénué d’une certaine vitalité contagieuse. Un spleen solitaire un peu étrange comme quand on colle sa joue contre la vitre du bus pour regarder défiler le paysage. Le timbre juvénile légèrement désespéré du chanteur joue un rôle, c’est certain mais pas uniquement, il faut admettre que le combo s’y entend à tisser des trames grises, vaseuses, traversées aussi de rais lumineux comme le soleil perce les nuages d’après orage (‘Eulogy’). Rien de nouveau. Difficile de ne pas songer aux Cure très souvent lors de l’écoute du disque mais avec un léger mordant en bonus. Pas toujours facile de le définir précisément mais cet album l’a, le truc. Ce sentiment mi-nostalgique mi-révolté (l’excellent ‘Tsavo’) avec ses flashes de fulgurance exprimé au travers de mélodies efficaces servies par une bonne production et des arrangements que l’on sent maîtrisés ne date pas d’hier mais il en perpétue le feu avec un certain brio. La concurrence ne manque assurément pas de nos jours mais Creux lies me paraissent des candidats sérieusement outillés pour relever le défi, surtout qu’ils ne manquent pas d’un certain humour. Ce premier disque remplit parfaitement son contrat, comme quoi Cleopatra signent encore de belles choses.
note Publiée le dimanche 11 octobre 2020
Note moyenne 3 votes
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Pas assez concentré, mal luné, écoutes peut-être trop distraites...je rééquilibre un peu mon propos initial. Pour la nouveauté, on repassera, mais lorsque les Américains ne se prennent pas pour Fat Bob, les morceaux sonnent bien et cette mélancolie rythmée au final est loin d'être fade. Une boule de plus, hop !
Découverte bof bof pour moi au final... Ce n'est pas nécessairement désagréable en soi mais tellement prévisible quand même.
Satané tonneau revival post-punk des Danaïdes. Merci pour la découverte Twilight.
T'inquiète Twi' le barbu est un peu goth aussi des fois (ouf!)... https://img.discogs.com/oLTmmDuw8NzAj3cim9X8S5196b4=/600x387/smart/filters:strip_icc():format(jpeg):mode_rgb():quality(90)/discogs-images/A-6417408-1523508002-2120.jpeg.jpg