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Dead Souls Rising › Isadora

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Membre Note Date
Richard      vendredi 25 septembre 2020 - 05:22
Shelleyan      jeudi 24 septembre 2020 - 23:39

cd • 11 titres

  • 1Isadora
  • 2Lamento
  • 3Hoping that
  • 4Otherthing
  • 5Love dolls
  • 6Melancholia
  • 7Ailleurs in the sky
  • 8Tragic night
  • 9Alive
  • 10Smile
  • 11Cold kisses

extraits vidéo

informations

www.mysis.ovh

line up

Alastrelle (chant), Sébastien (musique)

chronique

‘Putain d’camion’, a-t-on entendu après la mort de Coluche; ‘putain d’écharpe’, aurait-on pu dire en 1927 dans la région de Nice. Un coup du sort, grotesque, tragique, un de plus dans une vie déjà marquée, le foulard de la danseuse Isadora Duncan se prend dans les rayons de la voiture dans laquelle elle voyage. Brutalement éjectée sur la route, elle décède privant le monde d’une de ses muses les plus géniales et avant-gardistes dans le domaine de la danse. Le bon aspect des choses est que son nom est également synonyme de troisième album pour les Français de Dead Souls Rising, après 23 ans de hiatus. Un frisson de crainte ? Laissez tomber, le duo reprend les choses là où il les avait laissées permettant à ‘Isadora’ de témoigner d’une évolution totalement logique. Tout au plus, notera-t-on un aspect légèrement plus dépouillé de l’instrumentation ou pour le formuler en termes plus précis, une adéquation accrue entre chant et musique, l’un s’effaçant face à l’autre au besoin et vice versa. On remarque aussi une palette d’influences un peu plus large, post punk, goth bien sûr mais également un zeste d’électronique (l’excellent ‘Tragic Night’), limite trip hop (‘Love dolls’) à la manière de Switchblade Symphony mais toujours marquée de la patte du combo. Le chant est toujours aussi prenant, expressif, héritier des grandes icônes du style (pas un hasard si madame interprète un morceau sur le dernier Mephisto Walz); les instrumentations derrière leur apparente discrétion révèlent en réalité un doigté plus fin que jamais. Chaque élément est dosé à la perfection, remplit sa fonction sans faiblesse. Bien sûr, ‘Isadora’ sonne à priori moins sombre que les compositions des 90’s…A priori…Comme les Banshees sonnaient moins sombre sur ‘The rapture’ que ‘Juju’, deux grand disques chacun à leur manière avec un vrai fil conducteur. Il en va de même chez les Français. On ne peut tromper sa sensibilité et s’ils ont finalement choisi de sortir ces nouvelles pièces sous le nom de Dead Souls Rising, c’est qu’il y a une bonne raison. J’ajouterais que voilà un album dont la première écoute pourrait laisser de marbre (pourrait, c’est pas obligé), dès la troisième, il ne vous quittera plus et ne cessera de dévoiler ses charmes encore et encore. Le venin des mélodies, pernicieux, jouissif, couplé à la subtilité des arrangements et l’efficacité du chant font de cet opus un vrai réservoir de tube (‘Isadora’, ‘Ailleurs in the sky’, ‘Tragic night’, 'Lamento'…) et quelque chose de plus profond en même temps. J’ai toujours pensé que Dead Souls Rising avaient été sous-estimés, cette résurrection bienvenue leur permettra, je l’espère, de récolter un peu de cette gloire à laquelle ils avaient droit. Putain de groupe !

note       Publiée le jeudi 24 septembre 2020

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Excellent retour ! Une nouvelle pierre posée sur un édifice-carrière sans faiblesse majeure. Du DSR pur jus (le Siouxsie "Isadora") mais pas que ("Lamento")...Le chant d'Alastrelle est toujours effectivement aussi prenant et les ambiances sont vraiment solides et variées. Superbe !

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