mardi 19 janvier 2021 | 323 visiteurs (dont 3 membres) connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › L › Lesbian Bed Death › I use my powers for evil
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Twilight | lundi 7 septembre 2020 - 18:46 |
Luci4 (chant), Mr Peach (guitares), Magic Andy (basse)
Musiciens additionnels : Russ Gwynne (batterie), Rick Kelham, Philsy (clavier), Kierry Berry, Matt Eardley, Danny Carden (guitares additionnelles , Alex Jockel, Nick McMullin, Dave Gibbons (choeurs)
https://lesbianbeddeathband.bandcamp.com/
Hé bien, il n’est pas mal du tout, ce premier opus…Je ne sais pas, je craignais: la pochette, le fait qu’il ne soit dispo qu’en digital sur le site du groupe…En fait, il ne dépareille pas tant que cela des suivants. Les Lesbian Bed Death ont-ils côtoyé les milieux goths ? Probable mais ce qui les sauve à mes yeux, c’est qu’ils n’ont jamais prétendu l’être, s’affirmant d’emblée comme des rejetons d’Alice Cooper et d’un glam metal à l’américaine à la Mötley Crüe. Pas évident d’ailleurs comme choix quand on est briton. Si les prémices du son sont bien là notamment dans le goût des riffs électriques et d’un chant féminin musclé, l’album n’est pas exempt d’une légère froidure gothique notamment de par l’usage du clavier (‘I use my power for evil’), des arrangements plus dépouillés sur certaines passages (‘Taste my despair’ presque hivernal) qui ne nuisent en rien au souffle général. Toujours le même truc, le premier morceau me laisse souvent froid, à me demander pourquoi je persiste à vouloir me payer tous les skeuds du combo et plus ça avance, plus, l’air de rien, ces putains de guitares endiablées font leur office, de même que le chant, un peu lambda mais qui ne manque ni d’efficacité ni de passion (là, pour dire que c’est le premier disque, elle assure franchement d’emblée, cette chère Luci4). On songe presque à une version hard rock de Ghost Dance parfois, c’est assez amusant. Qu’on s’y entende, Lesbian Bed Death n’est pas le genre de projet qui me fait sauter au plafond dont je me passe certaines chansons en boucle (encore que celui-ci soit aux limites de me faire mentir) mais chaque album dégage non seulement une belle cohérence, un feeling électrique et convaincu, avec en prime une poignée de pièces qui frappent plus profond. ‘I use my power for evil’ ne fait pas exception. Visiblement, les gus sont des passionnés et ne démordent pas de cet amour de l’horreur version 80’s américaine; cela les rends convaincants et c’est franchement difficile de pas se secouer la nuque à l’écoute de ‘Insatiable’, ‘Tour bus’ ou ‘She wants it’. Ces musiciens sont arrivés trop tard, leur musique n’aurait pas dépareillé pourtant dans nombre de films de série B devenus des classiques aujourd’hui…Ceux où les ados donnaient l’impression de vivre à 100 à l’heure avec le walkman sur les oreilles avant de finir embroché(e)s au bout d’une machette.
note Publiée le lundi 7 septembre 2020
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "I use my powers for evil".
Note moyenne 1 vote
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "I use my powers for evil".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "I use my powers for evil".