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Résonance Magnétique › Revoke
- 2015 • Neris Records Neris 007 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Shelleyan | mercredi 26 août 2020 - 17:59 |
cd • 13 titres
- 1Reflection
- 2Mystification
- 3Illusion
- 4Obscurity
- 5Arcane
- 6Revoke
- 7Nebulous
- 8Penumbra
- 9Radiance
- 10Darken
- 11Suspicion
- 12Mist
- 13Enigmatic
informations
https://resonancemagnetique.bandcamp.com/
line up
Ludovic Dhenry (musique)
chronique
Tout le monde a entendu parler de l’Imagerie par Résonance Magnétique (surnommée familièrement IRM) mais pour certain(e)s cette notion n’est pas uniquement connotée médicalement. En effet, l’intarissable Ludovic Dhenry s’en est inspiré pour créer un énième projet, instrumental cette fois. Mais qu’avait-il encore à exprimer qu’on ne trouvât point dans les trois autres ? Une forme d’indus ambient sec et glacés aux relents gothiques, quelque chose qui ressemble à Tumor en plus ambient, dépouillé et sincère. En effet, si je suis le premier à relever les maladresses sur les musiques du sieur Dhenry, à tisser des parallèles avec les diverses déclinaisons de son alter ego teuton (Chris Pohl pour ne pas le nommer), je ne peux lui dénier une véritable pureté d’intention qui rend d’ailleurs plusieurs de ses disques meilleurs et plus audacieux que ceux du modèle. Entrer dans ‘Revoke’ est comme tâtonner dans l’obscurité parmi les ruines d’un monastère, pénétrer à l’aveuglette dans une crypte sans lumière pour un y découvrir une forme de machinerie mécanique ayant parasité les pierres de l’endroit. Nappes mystiques sourdes, carillons timides et lointains, puis au fur et à mesure des morceaux, une boîte à rythmes binaire et sèche dans ses contours, comme si les spectres ici évoqués étaient ceux d’une ère industrielle obsolète. Pas évident de se frotter à de tels climats, extrêmement dépouillés dans la production qui plus est…Non que la formule ne soit pas maîtrisée, au contraire, mais le disque est long et les structures finissent par se répéter beaucoup, même si les beats ont tendance à se faire toujours plus appuyés et agressifs, martiaux même (‘Arcane’), limite dansants (‘Revoke’) muant le projet en quelque chose se rapprochant tantôt du Terminal Choice des débuts, en plus étoilé (‘Darken’, ‘Suspicion’) tantôt d’une version réussie de Tumor (‘Nebulous’, ‘Penumbra’). Le fait de voir la dernière pièce renouer avec les ambiances souterraines du départ laisse à penser que cette progression singulière était planifiée mais difficile de se départir d’une idée de brouillon, comme si Dhenry expérimentait plus qu’il ne composait. Les nappes de base se ressemblent furieusement et les changements de percussions sont trop moindres pour confirmer une impression de nouveauté. Pour que la magie (noire) opère, sept ou huit pièces auraient largement suffit. C’est d’autant plus regrettable que le postulat de base proposait quelque chose de peu courant et si l’oeuvre dans sa globalité demeure sans concession (un bon point), elle laisse aussi et surtout un goût d’ennui dans la bouche. J’ajoute quand même une timide troisième boule pour le trouble que suscite malgré tout cette musique chez moi, bien que je ne parvienne pas à en analyser la nature exacte.
note Publiée le mercredi 26 août 2020
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- nicola › Envoyez un message privé ànicola
Et le nom original de l’IRM est RMN mais le N faisait peur.