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Maruta › Remain Dystopian

cd • 17 titres • 27:42 min

  • 1Genocide Interval01:29
  • 2Hope Smasher02:19
  • 3The Void Within01:42
  • 4Minimal Progress01:01
  • 5Protocol for Self Immolation01:21
  • 6Absolutist01:19
  • 7Stride Endlessly Through Scorched Earth02:07
  • 8Submergence aka Barren Oceans of Infinity04:09
  • 9Erode01:06
  • 10Stand in Defeat01:28
  • 11Remnants of Failed Utopia01:30
  • 12I, Usurper00:55
  • 13Durandal00:46
  • 14Psalm for the Withered01:23
  • 15Return to Zero02:58
  • 16Slaying Jehova01:02
  • 17Immune01:07

extraits vidéo

informations

Guitare enregistrée par "petits bouts" chez Mauro Cordoba. Voix enregistrée au Pinecrust Studio par Jonathan Nuñezet & Ryan Haft. Batterie enregistrée par Scott Hull au Visceral Sound (juin-juillet 2014). Mixé et masterisé par Scott Hull au Visceral Sound.

Sorti en cd, vinyle, digital. Illustration par Alex Eckman-Lawn.

line up

Mauro Cordoba (basse), Daniel Morris (batterie), Eduardo Borja (guitare), Mitchell Luna (voix)

Musiciens additionnels : Tomas Lindberg (voix), Jay Randall (bruits), JR Hayes (voix)

chronique

Maruta veut dire "bout de bois" ou "bûche" en japonais. Voilà comment étaient désignés les prisonniers et sujets d'expérimentation exterminés par les troupes de Shirō Ishii dans l'unité 731 situé à Harbin, dans le Manchukuo occupé par le Japon durant la deuxième guerre sino-japonaise. Cette unité était, pour faire vite, un vaste laboratoire d'expérimentation d'armes et de leurs effets sur des personnes, à qui vous pouvez imaginer tout l'enfer de Dante infligé à des fins médicales et militaires. La plupart de ces bourreaux passeront entre les gouttes après la guerre grâce à des deals judiciaires avec les américains en échange du pompage de leurs savoirs en matière de guerre bactériologique et autres joyeusetés, opération de blanchiment qui aura lieu également avec une paire de scientifiques nazis ayant bien fait leur part dans la dégradation des rapports de l'humanité avec elle-même, soit dit-en passant. Ah, "si les ricains n'étaient pas là"... Enfin, voilà pour le topo qui, si vous y mettez le nez, pourra vous retourner le bide et la tête. Pour ce qui est du groupe chroniqué dont voici le dernier en date d'une chtite discographie, celui-ci se présentait comme un autre parmi la multitude de nasumeries des années 2000/2010, deathgrind extrêmement poli, avec une tonalité metalcore dans la dégaine ou l'attitude, avec une fixation sur un discours directement inspiré de Scum, donc à la gauche de l'échiquier, le verso du disque ce sont des CRS américains zombis, le recto c'est la fin du monde, mélange de photos de charniers et de ruines, enfin, c'est la merde, c'est les USA, c'est le deathgrind tout ciselé, tout propre mais qui a, quand même, fait en sorte que je fasse du ski de fond autour de mon canapé pendant plusieurs minutes - et ceci sans ski, et sans bâtons. Ce qui veut dire qu'il a pu au moins me transformer en Barney Greenway gigotant pendant un certain temps, ce qui est, selon ma propre échelle d'appréciation : appréciable. Vous ne serez donc pas du tout étonné par ce groupe si vous connaissez Rotten Sound & cie, mais allez, faut bien danser de temps en temps.

note       Publiée le mercredi 26 août 2020

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