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Sapho › Passions, passons

cd • 10 titres

  • 1Carmel
  • 2Méthylène
  • 3Salon de musique
  • 4Train de Paris
  • 5We daret el ayam
  • 6Marrakech
  • 7Piscine
  • 8Amour fantôme
  • 9Globo night
  • 10L'Américaine qui danse

extraits vidéo

informations

Studio Maunoir, Genève, Suisse.

line up

Sapho (chant)

Musiciens additionnels : Patrice Le Pottier (basse), Boris Crépinior (basse, synthé), Alain Richard (batterie électronique), Félix Belleau (basse), Xavier Géronimi (guitare), Mahamad Hadi (bouzouki, percussions, synthé, lute, santour, esraj, clavier portable, oud), Pascal Trogoff (saxophone), Abdou (percussions)

chronique

Sapho est lancée, finis les doutes, les essais, les tests; la jeune femme est bien dans son art et la reconnaissance de son album ‘Barbarie’ a levé les dernières barrières auprès d’un public exigeant qui apprivoise gentiment cette étrange artiste insaisissable…Révoltée mais sans volonté de no future, à l’aise dans son personnage d’égérie new wave mais attachée plus que jamais à ses racines orientales, passionnée de littérature et avide de croisements, elle propose en toute logique une suite au disque précédent mais en resserrant le cadre. Le métissage new wave synthétique/musique du monde constitue désormais la trame quasi exclusive de chaque titre, même dans ses envolées les plus froides (‘Train de Paris’). L’amorce avait été lancée depuis belle lurette mais les instrumentations arabisantes sont nettement plus présentes et si Sapho n’a rien perdu de sa fougue excentrique, son chant apparaît plus mesuré, plus profond, celui d’une femme qui mûrit, se trouve (splendide ‘We taret el ayam’ qui préfigure Natacha Atlas). Travail fouillé des rythmiques aussi, croisant électronique et acoustique, diversité des instruments utilisés, traditionnels comme moderne, l’empreinte Sapho est marquée dans sa diversité, à l'image de sa voix. Grave et émouvante, guerrière urbaine (‘Piscine’, véritable pendant féminin de Lavilliers), voyageuse mystique, elle a besoin pourtant de son alter ego barré, plus ouvertement synthétique. Le disque se conclut donc par une trois chansons évoquant les disques précédents plus que ceux à venir. Quelque chose de dandy et de plastique dont on saisit bien qu’il ne dissimule rien de spécialement factice…Même sur un ‘l’Américaine qui danse’ final endiablé, entorse complète aux climats orientaux pour se lancer avec folie dans la chaleur sud-américaine. Qui connaît la carrière de Sapho n’en sera pas si surpris…Tout est dans le titre, des passions, multiples, mais qui ne doivent nullement devenir des chaînes, empêcher d’avancer, de découvrir, défricher…

note       Publiée le mardi 4 août 2020

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