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Grísalappalísa › Ali

  • 2013 • 12 Tónar 12T060 • 1 CD digipack

cd • 7 titres

  • 1Kraut í G
  • 2Allt má (má út)
  • 3Lóan er komin
  • 4Fjallkirkjan
  • 5Brost' ekki of bjart
  • 6Hver er ég ?
  • 7Skrítin birta

informations

line up

Gunnar Ragnarsson (chant), Baldur Baldursson (chant), Albert Finnbogason (guitare), Bergur Thomas Anderson (basse), Sigurður Möller Sívertsen (batterie), Tumi Árnason (saxophone)

chronique

C’est la fin d’après-midi à Reykjavik, dixit la montre car de toute manière en cette saison le soleil ne se couche jamais vraiment. 12 Tónar, l’une des institutions en matière de magasins de disques de la ville propose un mini concert vernissage dans sa boutique… Shelleyan passait par là, c’était pas réellement planifié. Des gus au look improbable (comme la moitié des jeunes du coin, genre hipster tombé dans une malle du rayon vêtement d’Emmaus) qui ne perdent pas trop de temps à enclencher la machine; la batterie installée de bric et de broc dans l’entrée lance le rythme tandis le guitariste gratte hystériquement le même accord, la basse ponctue avec la même ligne inlassable…Ils sont deux chanteurs mais le blond au physique de jeune premier (le mignon bébé de la pochette) se dégage par son regard habité et sa voix qui siérait davantage à un viking de 40 ans. Il ne chante pas réellement d’ailleurs, il assène ses mots. Du punk ? Bien sûr que oui et non, rien n’est jamais joué en Islande. Influences post punk pour la rythmique, punky dans le feeling, une bonne louche d’indie dans le jeu maîtrisé et un zeste de pop baltringue. L’autre vocaliste a un timbre étrange, limite faux mais pas vraiment, barré comme une version très soft de Dave-Id Busaras. A eux deux, nos jeunes gens vont mener le bal entre énergie, ironie, rage, déconne sur les mélodies de leurs potes. Les textes sont fournis, la musique alterne entre support pour les voix et des éclats plus appuyés et ça fonctionne très bien ainsi. Le disque se révèle varié, surprenant, pêchu, électrique, jamais linéaire. Par moment, c’est assez dingue pour évoquer de très loin quelques échos des Virgin Prunes dans l’esprit (‘Fjallkirkjan’, ses neuf minutes, son saxo, ses guitares, son orgue final…). La fin renouera davantage avec ce mélange d’indie et de post punk même si la patte folle véhiculée notamment par les deux barjots au micro ne démérite pas. Pas mal comme apéro sonore avant d’aller profiter des happy-hours…Ah oui, les jeunes gens dont c’est le premier album (au livret généreusement garni de toiles représentant des capotes) s’appellent Grísalappalísa, quelque chose s’approchant de ‘poux de porcelet’…No comment, c’est normal en Islande. 4,5/6

note       Publiée le jeudi 23 juillet 2020

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    microbe666 Envoyez un message privé àmicrobe666

    ah ui ça fait partie des trucs que j'avais rapporté du magasin 12 tonar (café & discussion à volonté, du genre "à faire" si on passe un peu de temps à reykjavik). j'irais pas jusqu'à dire que je réécoute souvent mais un punk (?) à cuivres qu'on oublie pas. M'a surtout marqué le début de l'album, les 2 premières pistes plus dynamiques, et bien sûr le refrain de "allt ma ma ut" ! (dans l'ensemble le sax tournicote plus qu'il n'accentue, si ça peut parler). Un petit côté the ex de loin, aussi.