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Behemoth › And the forests dream eternally

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Nicko      dimanche 31 mai 2020 - 16:09

cd • 5 titres • 24:56 min

  • 1Transylvanian forest05:35
  • 2Moonspell rites06:02
  • 3Sventevith05:59
  • 4Pure evil and hate03:09
  • 5Forgotten empire of dark witchcraft04:11

informations

Enregistré au Warrior Studio en juillet 1994

line up

Nergal (chant, guitares, basse), Frost (guitares), Baal Ravenlock (batterie)

chronique

Bien que sorti après le premier album "Sventevith", ce mini album de 25 minutes a été enregistré avant, durant l'été 1994 et n'est sorti que plus d'un an plus tard. "And the forests dream eternally" est à l'image de "Sventevith", une ode au black metal norvégien, atmosphérique, cru, direct, proche du premier album de Satyricon, "Dark medieval times". En fait, ce n'est pas si dur que cela de parler de cette sortie. Il s'agit tout simplement d'une sorte de pré-"Sventevith". Le premier album était clairement abouti dès le début, là, on sent que les arrangements et les compos sont un poil moins recherchées et que la production est aussi plus amateur, mais dans l'ensemble, on sent que Nergal a une idée bien précise de ce qu'il veut. Le son cisaille la nuit avec des guitares grésillantes, un chant criard, pas de doute, on nage en pleine vague black metal des années 90. L'apparition de guitare sèche ou de quelques claviers apportent de la fraîcheur, une petite pointe de folk dans ce black metal forestier. Nergal a aussi un chant peu maîtrisé, ultra-criard, nasillard (c'est d'ailleurs ce qui gêne le plus dans le chant ici), limite juvénile, mais qui n'a tout de même rien de ridicule. Behemoth peaufine son style, encore très ancré dans le black metal traditionnel. Au milieu de tout cela, on a aussi un "Pure evil and hate" décalé, beaucoup plus court, dans un style plus thrash metal, proche des premiers Venom ou Bathory en mode pied au plancher ! C'est un peu dommage et curieux par contre qu'il soit sorti après "Sventevith" tant la différence de qualité dans la production est importante entre les deux. Sans aller jusqu'à dire que ce mini album est un brouillon du premier album longue durée de Behemoth, il est un ton en dessous. Pourtant, les compos ne sont pas mauvaises, à l'image de l'excellent "Moonspell rites", mais la production ne les met pas du tout en valeur. Donc forcément, en arrivant après "Sventevith", il en perd de son impact, et je suis persuadé qu'il aurait été mieux considéré s'il était sorti avant. Reste quand même cinq bons morceaux, d'un niveau supérieur à nombre de démos de jeunes formations de l'époque. Même si la production laisse à désirer, on sent que le potentiel est là et on comprend pourquoi l'album "Sventevith" a pu paraître si mature et abouti. Ce "And the forests dream eternally" prouve bien que dès le début des années 90, Behemoth possédait de très grandes qualités. 25 ans plus tard, cet enregistrement reste toujours très sympa à écouter.

note       Publiée le dimanche 31 mai 2020

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    Hallu Envoyez un message privé àHallu

    lol le batteur c'est juste une catastrophe sur cet album, pas du tout dans le tempo...