Vous êtes ici › Les groupes / artistesTTerminal Cheesecake › V.C.L. (Valium Chicken Leg)

Terminal Cheesecake › V.C.L. (Valium Chicken Leg)

lp • 8 titres • 26:52 min

  • A
  • 1Dead Fish2:09
  • 2Lord Of The Dance2:22
  • 3Tiny Forehead2:44
  • 4Sex Bomb5:23 [reprise de Flipper]
  • B
  • 5Lung Of Iron1:56
  • 6Shitpump2:31
  • 7Valium Chicken Leg4:47
  • 8Ceiling on Fire Eggs3:56

informations

Mixé par Harvey

All songs Terminal Cheesecake Copyright Control except Valium Chicken Leg (Waters/Wright/Gilmore/Mason Lupus Music), Sex Bomb (Flipper), Lord of the Dance (Traditional arranged by Terminal Cheesecake). Made in France

line up

John Jobbagy (batterie), Russel Smith (guitare), Gary Boniface (voix), Mick Parkin (basse)

chronique

Sur son deuxième album, Terminal Cheesecake est en bonne voie pour accéder au niveau de débauche, de nuisances sonores et de je m’en foutisme qu’il s’était fixé en commençant sa carrière. VCL, le petit frère de Johnny Town Mouse se veut plus arraché du bulbe encore, tout en restant bien rock’n’roll. La brutalité est toujours là, mais gonflée de divagations psychédéliques qui commencent à faire tourner de l’œil aux auditeurs les plus aguerris… voire plonger carrément vers un badtrip sauvage en eaux troubles. Pas encore aussi halluciné qu’Angels in Pigtails, on se ballade ici entre des morceaux noise rock bien senti, noyés dans une réverb de béton (Valium Chicken Leg, le morceau, nous dirige d’ailleurs très nettement vers la case Skullflower, cette autre bande de malades du larsen que Russ Smith ira rejoindre quelques années plus tard), et des paliers de décompression troubles et angoissantes, dans un esprit grotesque cultivé par le groupe depuis ses débuts. Il y a une reprise de Sex Bomb, le tube de Flipper dans le lot, bon gros foutage de gueule qui va jusqu’au bout de la blague en balançant des bandes inversées au beau milieu, des vocaux trafiqués à mort, et même des parties ambiantes à la Scorn, tournant carrément le morceau vers le dub industriel. T Cheesecake réussit le tour de force de mettre encore plus de désordre dans un morceau qui était déjà bien bordélique. Autre morceau qui en aura traumatisé plus d’un, ce ‘Lord of The Dance’ et sa chorale d’écureuils satanistes sur fond de rythmique à la We Will Rock You, placé là en début d’album comme un manifeste de ce que le groupe, alors en pleine expansion, aura à nous mettre dans la tronche pour les années à venir. Coincé entre le marteau qu’est Johnny Town Mouse et la fournaise que sera Angels in Pigtails, Valium Chicken Leg garde tout ce qu’il faut en ses entrailles pour bien défendre sa carcasse.

note       Publiée le lundi 17 mai 2021

Dans le même esprit, sergent_BUCK vous recommande...

Flipper - Generic

Flipper
Generic

Pain Teens - Destroy me, lover

Pain Teens
Destroy me, lover

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "V.C.L. (Valium Chicken Leg)" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "V.C.L. (Valium Chicken Leg)".

    notes

    Note moyenne        4 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "V.C.L. (Valium Chicken Leg)".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "V.C.L. (Valium Chicken Leg)".

    Giboulou Envoyez un message privé àGiboulou

    Faire n'importe quoi avec un titre de Flipper est en soi une belle marque de respect. Sinon, groupe et ep géniaux (pouvait il en être autrement avec un nom de groupe pareil ?)

    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo  Dioneo est en ligne !
    avatar

    "Chorale d'écureuils satanistes", ah ah oui, c'est tout à fait ça ! (Ou les Happy Three Friends soudain happés dans une scène des Choristes pour pourrir l'ambiance... Enfin, un truc aussi tordu et fun que ça, quoi). Et oui, cool disque, encore bien immergé dans le bruit indus des débuts, déjà bien "spatialisé" par un son, des effets dubby psyché bien chargés... Je l'aime bien cet album/gros EP, avec (en effet) sa reprise nawak de Flipper et son effet zapping. Il a un côté un peu "vague" au sens où donc on sent qu'ils sont en train de changer de son sans lâcher leurs "bases" mais à vrai dire c'est sûrement un de ceux que j'ai écouté le plus souvent, j'ai tendance même à penser en premier à celui-là, comme première étape, quand me vient l'idée de me replonger dans leur disco. (Et puis j'aime bien cette pochette Alice au Pays des Teuffeurs Schlag, aussi...).

    Note donnée au disque :