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Trepaneringsritualen › Kainskult

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cerealkiller      jeudi 9 novembre 2023 - 18:26
allobroge      mercredi 6 mai 2020 - 22:47
merci pour le fusil...      jeudi 21 mai 2020 - 17:03
Serge      vendredi 8 mai 2020 - 15:05
Dead26      mercredi 6 mai 2020 - 18:21
Marco      mercredi 6 mai 2020 - 17:59

cd • 9 titres • 37:56 min

  • 1Death & ecstasy03:21
  • 2Maðr malformed03:51
  • 3All flesh has corrupted04:31
  • 4ᚲ ∴ ᚲ ∴ ᚲ07:15
  • 5Feral me03:47
  • 6Serpent seed03:30
  • 7An immaculate body of water07:01
  • 800:29
  • 9V ∴ V ∴ V04:11

extraits audio

informations

Canalisé au studios 63rd Link, 22 XII 2014 - 21 VI 2017.

Version LP noir (250ex), Rouge (500ex) et blanc (250ex) Version K7 normal (69ex) ou noire (19ex). Disponibles sous divers formats numériques sur les bandcamp de Tesco et Trepaneringsritualen.

line up

Thomas Ekelund

Musiciens additionnels : Peter Bjärgö, Lina Baby Doll, Nordvargr, Aaron Turner, Veil Of Light, Alone In The Hollow Garden, Antti Litmanen,DE·TA·US·TO·AS,Daniel Hofmann,David Herrerias,Fredrik Bergström,Idlu Lili Regulus, Joachim Nordwall, Kim Larsen, Kim Sølve, Michael Idehall, Peter Johan Nijland, Thomas Bøjden

chronique

À étudier le curriculum vitae de Thomas Ekelund on comprend rapidement que l’on a affaire à un esprit hyper productif qui renvoie les troubles d’hyper activité au bercail des tics nerveux. Dès les premiers enregistrements, en solo ou au sein de groupes, à l’orée des années 2000 l’expérimentation est le mot d’ordre : Dead Letters Spell Out Dead Words, Teeth, Dead Violets et pléthores d’autres entités baignent tour à tour dans la musique minimaliste, la noise, la musique concrète et l’industriel sur à peu près tous les supports possibles et imaginables. Bien sûr cela ne suffit jamais, cela ne s’arrête jamais même et encore heureux sinon le monde aurait été privé du grain de folie de Trepaneringsritualen. Selon Ekelund, c’est une vision ou un rêve (ouais une épiphanie éthylique ou narcotique, on nous la fait pas) qui lui aurait inspiré sa nouvelle incarnation musicale. Ainsi naît en 2008 le rituel de trépanation et son cortège de pamphlets et manifestes ésotériques. Mêlant mysticisme et religions à une esthétique à cheval entre le soigné et le DIY total macabre et d'une noirceur abyssale, la musique du Suédois se caractérise au cours des premières années par une lourdeur abrutissante, obscure et respirant le désespoir à l’image d’un death industrial façon Brighter Death Now et Megaptera paré de l’ethos des premières œuvres de Archon Satani. Il faut pouvoir enquiller ces premiers EPs, cassettes et albums aux productions disparates, aux contenus de parfois (très) longues durées et roboratifs qui n’offrent guère de variations dans leur catharsis ritualisée à l’extrême. À partir de 2014 et le mini "Papist Pretender" (sur lequel figure une superbe reprise de The Moon Lay Hidden Beneath A Cloud) le projet s’affranchit quelque peu de son monolithisme et la mutation vers une entité tournée vers la confrontation se profile, les collaborations se multiplient (Deutsch Nepal, Nordvargr) et l’album "Perfection & Permanence" dévoile un nouveau TxPxR entre agressivité et introspection. Puis récemment l’énorme baffe, voilà, une belle baffe en ciment. Une de celles qui vous obligent dès lors à passer la main par la bouche pour vous moucher. Nourri au sein de l’écurie Tesco "Kainskult" bénéficie d’une production écrasante au feeling old school et un festival d’invités (non mais reluquez cette liste!) prestigieux. On démarre avec l’excellente surprise qu’est "Death & Ecstasy" entièrement a cappella (et quelques effets) avec son texte déclamé accompagné de chœurs que l’on croirait interprétés par Nick Cave et ses mauvaises graines. Puis les percus de "Maðr Malformed" s’emballent, le chant vindicatif, les basses ronflantes avant une "respiration" très Godflesh/ Pitchshifter première époque. Les tribaux "All Flesh Has Corrupted" et "Feral Me" exsudent un chaos rampant avant que "Serpent Seed" n‘enfonce le clou, hymne métallique qui ferait presque penser à un Cubanate doom (osef!). Et c’est au sentencieux "V ∴ V ∴ V" et son orgue funèbre que revient l’honneur de clore cette déflagration incroyable qui en moins de quarante minutes aura répandu tripes, sang et sueur sans faiblesse. "Kainskult" dépasse même le cadre des musique industrielles, un peu à la manière d’un Deutsch Nepal (par ailleurs parmi les participants) et loin de tout effet d’esbroufe et artifice est remarquable par sa sincérité et son incroyable vitalité. Énorme baffe, indeed.

note       Publiée le mercredi 6 mai 2020

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    Marco Envoyez un message privé àMarco
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    Merci ! :)

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    (N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
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    800 chro, au passage. Comme si pour les 20 ans, tout le monde venait scorer à son niveau. On applaudit bien fort.

    allobroge Envoyez un message privé àallobroge

    Enorme, pachidermique, écrasant et en meme temps plutot mélodique pour de l'indus, le rituel de trépanation envoie le paté et les élephants sur cet album splendide !

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    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    Album dantesque et monstrueux dans tous les sens du terme. N’empêche que ce gars est vachement prolifique dans ses sorties cd et k7. Sa musique s'est bien étoffée et a gagné en qualité depuis ses timides débuts je trouve. Un de mes albums préférés Perfection & Permanence grandiose aussi.

    Et les compiles Totality Of Death (Pgr A & B). Ça me fait penser qu'il ya un LP monstrueux qui était sorti avec tous les pgr, 2 en plus C & D.

    Note donnée au disque :